Jo Nesbo comble notre SOIF de thriller trépidant
« Oleg se leva. « Tu sais pourquoi j’ai toujours voulu devenir comme toi ? Ce n’est pas parce que tu étais tellement bien. C’est parce que je n’avais personne d’autre. Tu étais le seul homme de la maison.
Mais maintenant que je te vois mieux, je comprends qu’il faut que je fasse tout ce que je peux pour ne pas devenir comme toi. Déprogrammation initiée, Harry. »
Les nuits Osloïtes sont dangereuses, un vampire assoiffé de sang rode. Nous sommes donc à Oslo en ce début de XXIe siècle et pour Harry Hole, instructeur à l’école de Police revenu aux affaires, un vampire cela n’existe pas, surtout un vampire qui laisse des traces de rouille dans les plaies de ses victimes.
Harry Hole, le flic alcoolique et obsessionnel est guéri, Harry Hole est devenu sobre mais il est toujours obsessionnel, ça c’est une bonne maladie lorsque l’on travaille à la brigade criminelle. Harry Hole, bon mari, beau-père responsable mais fragile, tellement fragile, comme tous les adultes dans les romans de Jo Nesbo.
Il va y avoir du sang bien sûr, du raisiné bien frappé, des meurtres atroces, de la manipulation, une application Tinder pervertie, de la politique et un regard ironique sur la belle démocratie Norvégienne.
Il y aura aussi des histoires d’amours qui ne finissent pas toujours mal, et des retrouvailles père-fils.
Harry Hole : traquer sans relâche un monstre sanguinaire, c’est bien, tu sais le faire, mais tu vas devoir aussi regagner la confiance de ton beau-fils, et pour ça, c'est sûr, tu es un peu plus pataud.
Avec ce nouveau page-turner horrifique d’une belle efficacité, le cahier des charges de tout bon polar scandinave qui se est largement respecté, il faut voir à quel point l’enquête file à cent à l’heure
Cerise sur le gateau : comme l’auteur est un ancien musicien reconnu dans son froid pays, nous avons droit au fil des pages à une playlist rock de fort belle qualité.
Trad. du norvégien par Céline Romand-Monnier