Mission impossible – Fallout
Mission impossible – Fallout
Le réalisateur Christopher McQuarrie apporte une tension douce et amusante à la sixième aventure d’Ethan Hunt (Tom Cruise). Cette dernière version de Mission impossible est toute aussi sensationnelle qu’un bonus casino en ligne. Le but étant d’attirer l’attention et de procurer du plaisir au public, le réalisateur Christopher McQuarrie a tout mis en œuvre pour que cela puisse se faire sans omettre de détails.
Résumé du film
Deux ans après la capture de Solomon Lane par Ethan Hunt, les restes du Syndicat se sont transformés en une autre organisation appelée les Apôtres. Sous la direction d’un mystérieux fondamentaliste connu sous le nom de John Lark, l’organisation envisage d’acquérir trois noyaux de plutonium. Ethan et son équipe sont envoyés à Berlin pour les intercepter, mais la mission échoue quand Ethan sauve Luther et les apôtres s’échappent avec le plutonium.
Ethan et l’agent August Walker rejoignant l’équipe, Ethan et ses alliés doivent maintenant trouver les noyaux de plutonium avant qu’il ne soit trop tard. C’est ainsi que l’équipe de Tom Cruise se retrouve lancée dans une course à la montre.
De quoi est-il question ?
Au cours des 22 années écoulées depuis la première édition et de toute la saga Mission impossible, Ethan Hunt qui joue le rôle de Tom Cruise est demeuré le même, sa boussole morale et son beau visage à la silhouette suspecte et sans lignes sont tout à fait intacts.
Les cascades subtiles de Hunt ont créé un nouveau modèle pour le héros des films d’action, mais ce qui le distingue de ses contemporains plus acharnés, c’est son altruisme américain. Bond est misanthrope, Bourne solipsiste, John Wick (bien qu’il soit un hitman légitime, pas un héros) stimulé par la vengeance. Hunt, quant à lui, se définit par sa « moralité pathétique », une faiblesse qui, dans ce sixième volet, s’est transformée en une chose qui mérite d’être célébrée.
Cette fois, trois sphères argentées de plutonium sont tombées entre les mains des apôtres, un groupe anarchiste qui compte les utiliser pour faire exploser le Vatican, Jérusalem et la Mecque. Prêt à échanger des explosifs contre Solomon Lane (Sean Harris), que Hunt a capturé dans Rogue Nation, les mains de Hunt sont liées. Il est aidé par ses fidèles complices Luther (Ving Rhames) et Benji (Simon Pegg, sur Goofy), et, à son grand désarroi, par l’agent Walker de la CIA.
Des scènes soigneusement chorégraphiées représentent le jeune Cruise, âgé de 56 ans, qui saute à l’élastique dans l’œil d’un orage, traverse un club parisien, traverse les entrailles de la Tate Modern, de Londres, et raconte : « Nous brûlerons ce pont quand on y arrive » avec un visage impassible. La croisière charismatique commande des motos, des hélicoptères, des cordes et des masques en caoutchouc, ainsi que le cœur palpitant de deux femmes de son passé (Julia Monaghan et l’ancienne agent du MI6 Rebecca Ferguson).
Selon la convention de genre, il est évident que cette mission n’est pas « impossible », mais le réalisateur Christopher McQuarrie contrôle intelligemment la qualité de la minuterie qui rend ces films si amusants.