Critique cinéma : Chanson douce , la séduisante mais un peu sage adaptation du Goncourt 2016
Stricte, la voix sèche mais le sourire chaleureux, Louise est accueillie avec bonheur par un couple de bobos parisien. Monsieur travaille dans la musique et madame veut reprendre plus tôt que prévu son travail d’avocate.
Quoi de plus rassurant qu’une nounou dévouée qui ne compte pas ses heures.?
Supercalifragilistic-Expidelilicieux, Paul et Myriam en sont sûr ils ont trouvée leur Marry Poppins pour Myla leur fille de 5 ans et Adam un nourrisson d’à peine un an.
Elle est plutôt bien menée, quoique sans doute un peu trop sage, surtout comparée au roman d'origine, cette descente dans la folie d’une femme malade de solitude et de reconnaissance.
Fable tragique avec croquemitaine, #chansondouce nous montre la solitude et la fracture sociale à l’œuvre. La caméra de Lucie Borleteau suit la montée en puissance du délire de Louise à laquelle Karine Viard donne une belle épaisseur et une terrible humanité. pic.twitter.com/OJFJ7Reb6B
— Baz'art (@blog_bazart) December 2, 2019