Le meilleur reste à venir ? oui mais pas forcément avec ce film
Patrick Bruel et Fabrice Luchini avaient déjà joués ensemble en 1985, dans la comédie P.R.O.F.S, qui a marqué quasiment le début de leur carrière.
Ils étaient de retour en cette fin 2019 dans LE MEILLEUR RESTE À VENIR une comédie dramatique sur l'amitié, la maladie et le deuil du passé , l'oeuvre du tandem Delaporte-De La Patellière qui a connu un vrai succès avec le Prénom, en 2012.
Et si la maladie passait au révélateur une amitié qu’on croyait indestructible ? Tout commence par un quiproquo, cet artifice inusable du boulevard. Chacun des deux amis croit que l'autre a un cancer foudroyant et va le cacher à l'autre.
Le problème est que l'artifice de scénario n'est pas crédible, semble avoir été écrit juste pour le duo d'acteurs et qu'il est bien difficile de croire à cette amitié factice et surjouée,et à tout ce qui s’en suit.
Le film lorgne sur les traces du cinéma à la Yves Robert et à Claude Sautet ; avec cette description douce-amère des liens d’amitié mais cette suite de quiproquos pas très subtile fait plus pencher la balance d'un mauvais Oury ou Francis Veber .
Heureusement la fin rattrape un peu le reste, notamment un épilogue émouvant et plus fin que le reste, mais ce meilleur reste à venir reste trop moyen pour convaincre totalement
LE MEILLEUR RESTE À VENIR Bande Annonce # 3 (NOUVELLE, 2019) Patrick Bruel, Fabrice Luchini