Vendredi lecture spécial football français : Vikash Dhorasoo, Daniel Riolo, l'AS Saint Etienne
Le football reste le sport le plus populaire, en France. Ne se limitant pas seulement à jouer ou à regarder une rencontre, plusieurs adeptes cherchent à s'informer sur le sujet, à travers les livres notamment. Cela tombe bien puisque trois ouvrages qui viennent de sortir et qu'on a eu la chance de découvrir ces dernières semaines devraient vous combler.
J’perds pas la boule», :Vikash Dhorasoo se raconte en BD ( Editions Revival)
Vikash Dhorasoo on l'aime bien comme footeux : ce joueur qui est passé notamment par le Havre (sa ville de coeur) , Paris et Lyon possédait très bonne vision de jeu et à la technique bien supérieure à la moyenne.
Dans les médias, c'est un sacré bon client: il a de l’humour , il est très attachant et son intelligence lui permet de tenir la dragée haute à n’importe quel interlocuteur.
Dans son autobiographie, comme ses pieds, publié il y trois ans, on py percevait sa distance par rapport aux événements, sa joie d’être footballeur et sa méfiance envers ce milieu plein de requins.
Pareil pour ses mémoires BD réalisées avec l'aide de l'illustratrice Emilie Gleason pour l' album J’perds pas la boule, paru aux toutes nouvelles éditions Revival.
Toujours sous le même angle :cette volonté de bien garder les pieds sur terre. et de parler de lui avec énormément d'humour et de décalage
Entre les senteurs de curry de ses origines indo-mauriciennes, la moustache de Denis Troch et les blagues de vestiaires, on y croise Zinedine Zidane, Nicolas Sarkozy ou encore Carlo Ancelotti.vécu, ce parcours d’un jeune issu de l’immigration, de la classe populaire, qui devient joueur de football professionnel. amuse et touche parfois au coeur.
«J’perds pas la boule», éditons Revival - 64 pages - 17,50 euros.
2/ Cher football français : Daniel Riolo fait son Eric Neuhoff ( Hugo Sport)
"Modestement j'ai juste tenté de ma planquer derrière deux ou trois principes du genre : blamer ou faire l'éloge sont des opérations sentimentales qui n'ont rien à voir avec la critique.Cette phrase de l'écrivain argentin José Louis Borgès m'a servi de guide. La vérité telle qu'on l'a voit c'est si difficile à appréhender?"
Dans Cher football français, sorti le 10 septembre aux éditions Hugo Sport.,Daniel Riolo fidèle au principe qu'il défend dans l'after foot sur RMC ne mâche pas ses mots
A la manière d'un Eric Neuhoff dans cher cinéma français (un livre qui lui a visiblement servi de modele) Riolo se lance dans un , véritable pamphlet sur le football français et notamment les instances dirigeantes des clubs contre lesquels il ressent un certain nombre de griefs avec lesquels on est plus ou moins en accord
" Nos présidents pleurent sur le manque de moyens financiers qui serait la cause des déboires européens. Mais ce qui désespère le plus, c'est le manque de motivation général. Le "je-m'en-foutisme" global, la passion inexistante »
Aussi agressif et peu nuancé soit ce livre- c'est le propre des pamplets, reconnaissons à Cher Football français le désir d'implanter, loin de la langue de bois inhérente au milieu un autre discours autour du ballond rond qui la place à la réflexion et au débat.
3 La légende des Verts par ceux qui l'ont écrite! Hugo Sport : l'As Saint Etienne forte comme un ( Bernard) Lions
Journaliste à L'Équipe et présent sur l'émission " L'Équipe du soir " sur la chaîne TV L'Équipe, Bernard Lions suit les Verts au quotidien depuis de très nombreuses années.Il était du coup la plus appropriée pour coordonner le beau livre La légende des Verts qui se propose de racontér l'épopée de ce club de foot mythique par tous ceux qui l'ont écrite. À travers les confidences exclusives d'une cinquantaine de stars, ce livre vous propose de découvrir la grande histoire et les dessous de l'AS Saint- Étienne, l'un des clubs les plus populaires de France.
"Il était une fois…Celle d’un club pas comme les autres, l’AS Saint-Etienne.
Elle a grandi à travers son équipe de « millionnaires » de l’entre-deux-guerres.
Elle a permis à la génération Salif Keita de réussir son premier exploit en terrassant le Bayern Munich en 1969. Et cette passion est définitivement entrée dans le coeur des français en 1976.
Dans tous les coeurs. C’était le début de la télévision en couleurs. Saint-Etienne est ainsi devenu à jamais les Verts et « la fiancée des Français ».