Festival Premiers plans d'Angers/ The Whaler Boy: les fantasmes du jeune chasseur de baleines
On l'a dit récemment, Covid oblige, l’édition 2021 du Festival Premiers Plans d’Angers, qui commence ce 25 janvier jusqu' au 31 janvier, sera virtuelle grâce notamment à La Toile et La Cinetek,
Partenaires du festival, on aura la chance de visualiser ( quasiment) tous les films de la compétition . ON commence de suite par notre chronique du premier film qui sera présenté ce soir en compétition officielle au jury présent en ligne, il s'agit de The Whaler Boy. /Kitoboy du russe Philipp Yuryev
Dans le premier film de Philipp Yuryev, Leshka, un jeune homme chasseur de baleines se débat avec les hormones et l’ennui de la vie rurale tout en jetant des regards nostalgiques vers l’Amérique de l' Ouest , située à à peine 50 miles à la nage de l'autre coté de l'Alantique et qui parait pourtant à des années lumières .
Il fantasme sur une American Camgirl qui officie dans une salle de chat adulte et rêve de l’Amérique qui n'est qu'à une poignée de miles de l'autre coté de l'Atlantique.
De manière totalement irréfléchie, il va oser se lancer dans le dangereux voyage à travers les eaux déchaînées du détroit de Béring vers un monde inconnu afin de trouver l'objet de ses tourments amoureux ...
Un no man'land qui ne dit pas son nom , qui semble tellement éloignée de notre époque et dont le décalage avec le monde numérique et supersexué vaut son pesant de roubles sert de décor à ce premier long métrage présenté en compétition au Festival du film européen des arcs ..
"The Whaler boys," récit initiatique d'éveil au désir est interessant par le cadre dépaysant qu'il propose - beaux plans de toundras filmée avec orinirisme et une certaine sensualité - et la tendresse du réalisateur sur son personnage principal,.
Toutefois, le film finit par susciter un ennui poli au bout d'une petite heure, la faute à une mise en scène trop contemplative- on se lasse un peu de ces longs plans fixes sans le moindre mot qu'on voit dans énormément de films d'auteurs internationaux ainsi que par un manque d'incarnation dans ses personnages et ses situations ; la dimension imaginaire qui amène le film du coté du conte à mi parcours ne nous ayant pas beaucoup convaincu...
Une petite déception en vue des excellents échos d'avant festival..
Voir la fiche du film sur le site du festival