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27 juin 2022
Critique cinéma : To kill the beast : un monde qui oscille entre éveil du désir et fantasmagories..
Focus sur To Kill The Beast d’Agustina San Martin.
On a beaucoup aimé ce premier long métrage se déroulant à la frontière entre l’Argentine et le Brésil qui sort en salles le 13 juillet prochain .
Moiteur tropicale, touffeur sensuelle, et éveil à sexualité pour la jeune Emila, qui est accueillie par sa tante dans un hôtel à la frontière du Brésil et de l'Argentine.
Un voyage de retrouvaille familiale qui prendra la forme de vacances initiatiques et d'éducation sentimentale.
Quel est donc cet animal tapi dans la forêt qui effraie les hommes du village proche?
Entre désir et crainte, Emilia va devoir l'affronter pour le dompter.
Dans ce décor sauvage et loin du monde, la jeune femme va rencontrer puis accueillir sa sexualité.
En franchissant ce "Rubicon" intime, Emilia devient adulte.
Un cauchemar à la Füssli, des images enveloppées de brume telles des tableaux.
La beauté formelle des paysages et des corps, une atmosphère moite et brumeuse qui se prêtent à tous les fantasmes
En signant ce très joli conte gothique et féministe, Agustina San Martin, qui a tout juste trente ans, rentre dans la cour des grands.
To Kill the Beast nous parle très joliment d’un monde qui oscille entre fantasmagories, éveil du désir et réalité sociale.
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