[CRITIQUE] La grande magie : Noémie Lvovsky nous invite à une drôle de fête foraine
Dans les années 1920, une troupe de saltimbanques se produit dans un hôtel chic de bord de mer.
Comme il est de coutume, le prestidigitateur choisit une spectatrice pour participer à un tour. Et voilà que Marta en profite pour se faire la malle pour de bon et échapper à Charles, son mari grognon, jaloux et possessif.
Désemparé, Charles se tourne vers le magicien qui lui donne une petite boîte. Son épouse, lui dit-il, est à l'intérieur, il ne doit ouvrir la boîte que s'il a absolument foi en elle. Sinon, elle disparaîtra à jamais…
D'abord désespéré, Charles s'égare dans les douces vapeurs de l'illusion.
En 2018, le CNC lançait un appel à projets afin « d'encourager la diversité des genres au cinéma ». L'aide, plafonnée à 500.000 euros par film, entend stimuler la création de films fantastiques, comédies romantiques… entre autres rivages rarement explorés par nos cinéastes. En 2019, l'institution a mis à l'honneur la comédie musicale.
Après le joyeux et singulier « Tralala » des frères Larrieu et « Don Juan » de Serge Bozon, « La Grande Magie » de Noémie Lvovsky, adaptée de la pièce de théâtre d'Eduardo De Filippo, vient clore le trio des films retenus.
Un homme amoureux, trop amoureux donc jaloux, perd sa femme cours d'un tour de magie, en réalité, la belle étouffée de tant d'amour s'est enfuie. Pour ne pas se perdre dans le chagrin, il accueille dans sa grande propriété, la troupe de forains responsables de la disparition.
LA GRANDE MAGIE**
En salles depuis le 8 février 2023