La sortie du film de Greta Gerwig depuis mercredi dernier crée l’événement avec une promotion offensive en tous genres (bandes annonces, produits dérivés, innombrables extraits…),et notre rédacteur spécialiste des grosses sorties US n'a pas non plus échappé à la hype.
Verdict? Un peu too much sur les bords :
Welcome in Barbie Land.
Dans son univers néokitch saturé de bonheur, notre parfaite et chère Barbie a des idées noires.
Vite, vite il faut chasser ce vilain spleen.
Aidée de son fiancé Ken ( oui Barbie aime ken et alors tout le monde aime ken ...heu pardon... Ken ) elle doit remettre sa psychée défaillante dans le droit et rose chemin qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
Un petit tour dans la vraie vie qui pourrait ressembler à une émancipation...Hou la la...Quelle aventure !
Et vous chers spectateurs, consommateur de voyage en vingt-quatre images seconde êtes vous prêts à partir pour Barbie Land ?
Prêt pour un film que l'on peut qualifier too much de partout.
Too much de décors et de surréalisme rose bonbec.
Too much de punch line drôles ou pas.
Too much de références et de parodies, fan de Kubrick préparez vous à un prologue vraiment too much.
Too much de stéréotypes qualibrés.
Too much de sirop, de musique et de choré.
Too much de # me too#féministe#humaniste#bien pensant.
Carà Barbie Land même la guerre des sexes est pimpante et drôle. Sucrée Barbie !
Pardon sacrée Barbie !
Et pourtant au beau milieu de tous ces acteurs parfaits qui ont eu comme consigne qu'en faire trop c'est encore pas assez, (dans le genre, le beau Ryan n'est pas mal du tout) Margot Robbie dégage une émouvante présence toute en subtilité dans un rôle pourtant attendu et parfaitement casse-gueule.
Grâce à elle le " Barbie " de Greta Gerwig devient presque un film d'art et essais imparfait, certes, avec ses 20 minutes de trop...
Too much je vous dis !
Le cinéma hollywoodien, dans toute sa splendeur, vendant avec malice le poison et son antidote ou comment une poupée mannequin insipide devient une icône féministe...
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