Critique - Dogman : Joker et les 101 dalmachiens...
Au début on craint le pire notre pauvre petit héros a tout du malparti dans la vie. Une enfance à la Norman Rockwell dévoyée par Pierre Soulages. Tout l' univers pue la crasse et la méchanceté ricanante autour de ce pauvre petit Doug au visage d'ange. Tout est tellement laid, surjoué et surmontré que les esprits chagrins pourraient imaginer que le réalisateur se complaît dans le glauque et le dégueulasse. Heureusement le peu de dialogues très explicatifs nous ramènent bien vite à la bibliothèque rose. C'est Arthur et les Maxidogs.
Rose guimauve aussi pour l'histoire d'amour ridicule et improbable, là nous sommes en plein Lelouch, mais chez Fassbinder.
Or donc au début on craignait le pire et le pire arrive très vite car le jeune et christique Doug, on s'en doutait un peu, tourne mal et devient misanthrope et incompris.
Mais il est aussi fort civil, car au fond de lui il est bon.
Avec ses amis chiens il vole les riches pour se donner à lui et à ses toutous qui sont pauvres aussi. Il défend même une grand-mère commerçante qui est raquettée par un groupe de méchants très méchants et fort peu urbains, heureusement ils sont aussi très caricaturaux. Là, encore une fois, les image de très grandes violences sont atténuées par des dialogues désuets et des situations ridicules.
Quand Fantomette rencontre le Joker cela donne un remake de "Maman j'ai raté l'avion".
Couronnons le tout avec une bo dramatique et incompréhensible, mais que vient faire Charles Trenet dans cette galère ? Saluons tout de même le talent de Caleb Landry Jones plutôt génial et convainquant dans le très impressionnant"Nitram" mais qui apparemment ne lit pas toujours les scénarii qu'on lui propose...
Bref cette semaine il y a un très bon film a voir : " Goldman" et un très mauvais film à ne pas voir : " Dogman"
Ne vous trompez pas à la caisse de votre cinéma préféré, un paronyme peut gâcher une séance.
De Luc Besson. Avec Caleb Landry Jones, Christopher Denham, Marisa Berenson… Durée 1h 53.
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