Un trip à la mode de Vegas
Il ne faut pas croire que je n'aime que les films intellos à tendance lacrymale (quoique) et que je crache sur toutes les comédies censées faire rire (quoique itou).
S'il est vrai que généralement entre deux films sur lesquels j'hésite, j'aurais toujours tendance à privilégier le film qui fait pleurer à celui qui fait marrer, je peux aussi visionner des franches comédies du style, ben du style...Very bad Trip 1 que je viens de visionner cet été, avec certes 2 années de retard sur sa sortie en salles ( bah oui quoi j'avais tant de drames à faire pleurer Margot à voir avant)...
Et alors, et ce, même si j'en avais tellement entendu parler depuis sa sortie que certaines surprises étaient eventées (l'apparition de Mike Tyson par exemple, qui vaut quand même son pesant de cacahouètes), il faut reconnaître que ce film est quand même...assez poilant!!! Que ce soit au niveau des situations, poussées jusqu'au bout de l'absurde et du non sens, alors même que les personnages semblent trouver tout cela parfaitement normal ou au niveau des dialogues, originaux et pertinents, et là encore, édictés souvent sur un ton assez pince sans rire assez déléctable, le film n'est pas en dessous de sa réputation.
Evidemment, les personnages sont assez caricaturaux ( le beau gosse, le gros beauf béta et le coincé fidèle, mais pas trop), mais à eux trois, ils forment une bande de bras cassés assez irrésistible, plongé dans des situations les plus ubuesques les unes que les autres. Je n'en dirais pas plus pour justement que les rares qui ne l'ont pas encore vus et qui ont en envie ne soit pas encore moins surpris que moi, car ce film marche vraiment en premier lieu grâce au caractère imprévisible de ces rebondissements.
D'ailleurs, si le 2ème épisode a bien moins plus dans l'ensemble à ceux qui l'ont vu, c'est essentiellement car l'effet de surprise du 1er était passé, ce second volet semblant visiblement reprendre la recette de l'original sans vraiment la révolutionner, ce qui est souvent le cas d'ailleurs avec les suites, hélas...