Après une très belle exposition tenue au Musée d’Angoulême lors du dernier Festival International de la bande dessinée, le collectif d’auteurs allemands Interduck propose L’art du canard, un recueil de leurs travaux de détournement des héros Disney dans des tableaux célèbres. À quoi ressembleraient les plus grandes œuvres d’art du monde si elles n’avaient pas été réalisées par des êtres humains, mais par des... canards ?
C’est la question à laquelle tente de répondre le groupe d’artistes interDuck dans L’Art du Canard.
En peinture, photographie, gravure ou sculpture, ce collectif réinvente notre patrimoine culturel en l’affublant de becs, de plumes et de pieds palmés. En résulte une galerie d’œuvres symboliques et réinterprétées façon canard – des tombeaux égyptiens à la Joconde – nous plongeant dans un monde imaginaire et crédible à la fois...
Cet ouvrage en trois langues (Français, Anglais et Allemand) accompagne deux expositions des pièces qu’il rassemble, se tenant à Angoulême du 28 janvier au 15 mars 2016, et au Couvent Saint-Cécile de Grenoble du 14 avril au 29 juillet 2016.
Et si on n'a pas encore eu l'occasion d'aller faire un tour à Grenoble, on a pu découvrir le catalogue de l'exposition qui nous a totalement mis en joie :
Mentions spéciales pour Dotzi la momie de ce canard du néolithique, pour la Geisha au miroir, la Joconde, le Canard à la perle, le balcon, le déjeuner sur l'herbe, le cri et tellement d'autres !
V.B
- « L’art du Canard », par le collectif InterDuck, chez Glénat ; 45€.
- Exposition du 14 avril au 29 juillet 2016, Couvent Sainte-Cécile à Grenoble