Drôles d'endroit pour des rencontres : le cinéma français se retrouve à Bron en début 2018
Et si, en cette fin d'année 2017, on regardait un peu vers l'horizon 2018 avec les premiers événéments cinématographiques de cette année à venir??.
Parmi ceux ci , Drôle d’Endroit pour des Rencontres dont la 27ème édition aura lieu du 25 au 28 janvier prochain au cinéma Les Alizés à Bron .
Créé en 1991, ce festival de film français Drôle d’Endroit pour des Rencontres a pour objectif de faire se côtoyer ceux qui aiment et ceux qui font le cinéma !
Dans un esprit convivial, pendant 4 jours, ce sont des courts et des longs métrages, des tables rondes, des débats autour d’œuvres de qualité, fruits du travail de jeunes réalisateurs ou de cinéastes plus confirmés, pour un public varié et curieux. Pas de prix, pas de paillettes, juste le plaisir d’échanger autour d’une même passion : le cinéma.
Cette prochaine édition 2018 proposera 8 avant-premières, des courts et des longs métrages, des documentaires … comme toujours en présence des équipes des films.
Site internet : www.cinemalesalizes.com/festival/
Voici le programme et les invités prévus ... |
Jeudi 25 janvier 2018 à 20h00 - Avant-première
Jeudi 25 janvier à 20h00 pour L'Insoumis
Gilles Perret a réalisé plus de 12 documentaires. Ses films ont pour lien ce pays qui est le sien, les Alpes. À s'attarder chez ses voisins de vallée, il aborde la réalité du monde politique, |
Vendredi 26 janvier à 10h00 - projection presse ouverte au public
Marie Garel-Weiss
Vendredi 26 janvier à 20h30 pour La Fête est finie
Marie Garel-Weiss est scénariste et réalisatrice. Elle commence par être stagiaire puis assistante réalisation sur des tournages. Avec Vincent Ravalec, elle écrit deux courts métrages qu'elle réalise en quelques heures et sans moyens (L'amour dans les saunas hétérosexuels et La vie de garçon, diffusés par Canal plus). Elle co-écrit ensuite Atomik Circus des frères Poiraud, puis les films de Thierry Poiraud (Goal of the dead, Don't grow up). Marie Garel Weiss collabore aussi à plusieurs programmes courts pour la télévision, notamment avec Michel Muller (Un film sans). Elle a travaillé en tant que coscénariste avec différents réalisateurs comme Fabrice du Welz ou Cédric Kahn, ainsi qu'Hélène Angel (Propriété interdite). Elle a également adapté Jeunesse sans Dieu de Odon von Örvath au théâtre de la Bastille, mise en scène par François Orsoni. La Fête est Finie est son premier long métrage. |
Vendredi 26 janvier à 20h30 pour La Fête est finie
Zita Hanrot décroche la même année, son entrée pour le conservatoire de Paris et un rôle dans Radiostars. Elle poursuit sa carrière au cinéma avec Eden de Mia Hansen-Love, puis Une nouvelle amie de François Ozon. Elle tourne également pour la télévision. Résistante martiniquaise dans Rose et le Soldat, elle jouera également dans la série Chefs. Son rôle d'étudiante déterminée dans Fatima de Philippe Faucon lui permet de remporter le César du Meilleur espoir féminin. Dernièrement on a pu la voir dans K.O. au côté de Laurent Lafitte et De sas en sas, le premier long métrage de Rachida Brakni. |
Clémence Boisnard
Vendredi 26 janvier à 20h30 pour La Fête est finie
Clémence Boisnard après avoir joué dans plusieurs courts métrages, tourne avec Helena Klotz dans l'Age atomique, et avec Claire Simon dans Gare du Nord. Pour interpréter Céleste, Marie Garel-Weiss cherchait une actrice qui puisse être ce personnage un peu sauvage voire incontrôlable. Très vite elle a vu le potentiel de Clémence qui tient un des deux rôles principaux de La Fête est finie. |
Dimanche 28 janvier à 21h00 en présence de la réalisatrice Elsa Diringer
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Vendredi 26 janvier à 14h00 - Avant-première
Vendredi 26 janvier à 17h00 - Avant-première
En présence de Guillaume Bodin
Réalisé par Guillaume Bodin Les cantines biologiques se développent presque aussi rapidement que l’arrêt des pesticides dans les communes françaises. Des femmes et d... |
Vendredi 26 janvier à 17h00 pour Zéro phyto, 100% bio
Guillaume Bodin, outre sa passion pour la montagne, a fait des études en viticulture-oenologie. Après plus de 10 ans à travailler dans les vignobles français et à travers le monde, ses convictions l'ont rapidement poussé à s'intéresser à l'agriculture biologique et biodynamique. |
Samedi 27 janvier à 14h30
Samedi 27 janvier 16h30 - Sélection de courts métrages - Entrée Libre
En partenariat avec le Festival du film court de Villeurbanne
Nouveauté 2018 : Le cinéma Les Alizés a mandaté 3 ambassadeurs, des étudiants qui se sont rendus sur le Festival du film court de Villeurbanne 2017 afin de nous concocter un programme d'une heure de courts métrages.
Rodéo - fiction, 18'56 Calamity - fiction, 20'
May day - fiction, 22'
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Samedi 27 janvier à 18h30 pour Des bobines et des hommes
Charlotte Pouch, après des études de Lettres à La Sorbonne et de Journalisme au CFPJ, débute sa carrière comme reporter pour Canal Plus et France Télévisions. |
En présence du réalisateur Jean-Pierre Améris
Réalisé par JEAN-PIERRE AMERIS Avec Eric Elmosnino, Ary Abittan, Judith El Zein, Alice Pol, François Berléand Un quinquagénaire est victime d’un mal de dos fulgurant. Tous les médecins, les radiologues et les ostéopathes du monde ne peuvent rien p... |
Samedi 27 janvier à 21h00 pour Je vais mieux
Jean-Pierre Améris, diplômé de l'IDHEC, retourne dans sa ville natale, Lyon, pour y réaliser en 1987 trois courts métrages, parmi lesquels Intérim, qui lui vaudra l'année suivante le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand. C'est en 1992 qu'il met en scène son premier long, Le Bateau de mariage. Il alterne ensuite entre fictions et documentaires, avant de livrer Les Aveux de l'innocent. Deux ans plus tard, Maud Forget et Robinson Stévenin sont les interprètes principaux de ses Mauvaises fréquentations. Les centres de soins palliatifs et les clubs de boxe servent de décors à ses deux films suivants : C'est la vie (2001) avec Sandrine Bonnaire et Jacques Dutronc, et Poids léger (2003), l'adaptation d'un roman d'Olivier Adam dans laquelle évoluent Nicolas Duvauchelle et Bernard Campan. Avec Je m'appelle Elisabeth, il évoque un thème qui lui est cher : l'enfance. Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré sont deux timides maladifs sous sa caméra dans Les Emotifs anonymes, qu'il signe en 2010 après un téléfilm, La Joie de vivre, porté par Anaïs Demoustier. Il réalise l'adaptation de L'Homme qui rit d'après l'oeuvre de Victor Hugo, offrant ainsi un magnifique rôle à Gérard Depardieu. On le retrouve en 2014 avec le très beau Marie Heurtin, puis pour une comédie en 2015 avec Une Famille à louer. Il vient nous présenter ici en avant-première son dernier film Je Vais mieux. |
Dimanche 28 janvier à 14h00 pour N'importe qui
François Bégaudeau est écrivain, critique littéraire et de cinéma, scénariste. Il a cosigné les scénarios d'Entre les murs (Laurent Cantet, 2008, César 2009 de la meilleure adaptation, Palme d'Or à Cannes 2008), Sport de filles (Patricia Mazuy, 2011), Max et Lenny (2015), Un homme d'Etat (Pierre Courrège, 2016), Rupture pour tous (Eric Capitaine, 2016). |
En présence de Mehdi Senoussi
Vaurien Ce matin-là, une prise d'otages a lieu dans une agence pour l'emploi. |
Dimanche 28 janvier à 17h00 pour Vaurien
Né à Lyon, Mehdi Senoussi grandit à Vénissieux. Pendant ses années collège, il se passionne pour le théâtre et joue dans des pièces de Molière (Le Médecin malgré lui, L'Avare, Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire). On peut le voir comme acteur dans des productions télévisées et dans des films comme La Tendresse de Marion Hänsel , Qu'Allah bénisse la France d'Abd Al Malik et Fatima de Philippe Faucon. En 2016, il se lance dans la réalisation de son second long-métrage, Vaurien, qui réunit notamment à ses côtés Romane Bohringer, Nassim Si Ahmed, Steve Tran, Lizzie Brocheré, Pascal Elbé et Moussa Maaskri. C'est pour cette dernière réalisation où il tient également le rôle principal et dont il a signé le scénario avec Akim Sakref, qu'il vient aux Rencontres. |
Dimanche 28 janvier à 20h30 - avant-première
Dimanche 28 janvier à 20h30 pour Luna
Elsa Diringer est née en 1982 à Strasbourg et a grandi à Montpellier. Après une prépa littéraire et un master en études cinématographiques à l'université Paris 8, elle travaille comme assistante son sur des films d'Alain Resnais, Nicole Garcia, René Féret... En 2009, elle réalise son premier court-métrage, Ada, produit par Lazennec et sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand en compétition nationale. Suivront de nombreux courts-métrages réalisés au sein du collectif Tribudom qui travaille avec les habitants des quartiers dits « sensibles » du Nord-est parisien. Parmi eux, C'est à Dieu qu'il faut le dire, coproduit par Agat Films, est sélectionné dans de nombreux festivals et nominé aux Lutins du court-métrage. Luna est son premier long-métrage. |
Zita Hanrot
Je vais mieux de Jean Paul Améris