#jeudipolar :La tristesse du Samouraï ; Victor del Arbol
Jeudi dernier, on a fait partie des chanceux qui ont été interpellés par l'excellent site Be Polar autour du nouveau Hastage qu'ils lancent, dans la droite lignée des #vendredilecture et autre #mercrediBD auxquels on souscrit régulièrement.
On lance le #JeudiPolar ! @SonatineEdition @Editions_Jailu @livreshebdo @livredepoche @La_Serie_Noire @calmann_levy @Folio_livres @AVoirALire @Laurent_Loison @seriallectrice @tea_addict78 @blog_bazart @benlanciot @Bernard_Minier @BluebirdDistrib @Babelio @cine_monde @DuNoirauSud pic.twitter.com/zlMTeLseCc
— BePolar (@BePolar3) 22 février 2018
C'est quoi : #JeudiPolar...?? : tout simplement un hastag pour faire partager vos coups de cœur et vos conseils ? Utiliser #Jeudipolar pour parler de vos romans, films, ou séries préférés (ou pas d’ailleurs et faire du jeudi le jour du polar !
Ni une ni deux on se lance donc dès se jeudi dans le défi en proposant en chronique ce qui est sans doute un des plus extraordinaires polars de ces dix dernières années.. Si le livre a déjà 6 ans ( paru en 2012 chez Acte Sud,) il reste une petite pépite à conseiller et à offrir à pas mal de gens... D'ailleurs Michel l'a déjà conseillé et offert à pas mal de proches et vous dit pour quelles raisons ici même :
« Nous avons tous des portes qu’il vaut mieux garder fermées. Tu ferais mieux de rentrer chez toi demain à la première heure, avant que ton mari se demande où tu es passée. »
Mérida, Espagne décembre 1941, Isabel Molla, l’épouse d’un lieutenant du caudillo Francisco Franco est retrouvée morte d’une balle dans la tête dans un terrain vague au sortir de la ville. Barcelone, mai 1981, dans une chambre d’hôpital sans âme, Maria attend, le cerveau rongé par une tumeur maligne. Entre ces deux dates l’histoire de la dictature franquiste qui, comme toutes dictatures, instille le poison violent de l’idéologie morbide de la raison du plus fort. Tuer avec la certitude d’avoir raison, tuer pour le bien du pays, tuer pour un avenir meilleur.
Femmes et enfants sacrifiés et emprisonnés par les maillons d’une chaine de douleur, le secret dans une famille est un poison lent. Comment un pays peut-il sortir d’une dictature ? Peut-on pardonner aux salauds d’hier ? Quarante ans de fascisme c’est long.
Une saga familiale dans l’Espagne du XXe siècle, mensonges, haines, secrets, mais aussi assassinats politiques, psychopathe en liberté, espion violent, et flic opiniâtre.
Victor del Árbol mélange avec grâce tous les éléments de la tragédie, de la fresque historique et du thriller venimeux.
De la guerre civile de 1936 au putsch raté de 1981, « La tristesse du Samouraï », sorti en 2012 chez Actes Sud, nous embarque dans la terrible histoire espagnole, et le chroniqueur stupéfait se demande comment a-t-il pu passer à côté d’une telle pépite. A lire toutes affaires cessantes.
La tristesse du Samouraï; Victor del Arbol ( Acte Sud)