Baz'art  : Des films, des livres...
4 mai 2018

BD: Je vais rester un récit de deuil étonnant de Lewis Trondheim

jevaisrester

 Fabienne et Roland ont prévu de passer une semaine de vacances à Palavas.

Main dans la main, le couple marche tranquillement, le sourire aux lèvres. Une bourrasque de vent sème la panique. Les parasols s’envolent, les grains de sable se nichent dans les yeux, les ballons gonflables des enfants roulent à toute allure. Amusée, Fabienne cherche son homme des yeux et découvrent, effarée, que le pire est arrivé. Des le lendemains les journaux titreront relayeront la nouvelle du vacancier décapité par un auvent.

 Fabienne  va alors faire le choix singulier de rester à Palavas et de suivre le programme que Roland leur avait concocté.

Partant d'une Nouvelle de Lewis Trondheim  sur l'absurdité de la vie, et sur la précarité du lien amoureux , cette BD publiée par les toujours excellents Rue de Sèvres nous amène dans un voyage assez incongru à  Palavas Les Flots cité languedocienne ou l'on pense plus à faire du farniente qu'un travail de deuil comme Fabienne est un peu obligée de faire de facon  assez inattendue.

Même si il aime bien être toujours là ou ne l'attend pas, et qu'il nous surprend une fois de plus, on n reconnait quand même bien dans ce nouvel album  le ton de l'auteur de Lapinot, ce mélange de burlesque et de gravité dans un même élan, ces tranches de vie toujours moins simples qu'elles en ont l'air de prime abord. 

Une aventure intimiste et intrsopective assez atypique,  bourré de nostalgie, avec une héroine qui a tellement du mal à réaliser l'irréalisable qu'elle donne l'impression de  flotter. sans mesurer la gravité des faits . Une femme pleine de  mystère  que l'album ne pecera d'ailleurs pas vriament, préférant instiller une atmosphère finalement assez sereine, qui tranche avec les habituels oeuvres sur le deuil.

Une ambiance presque fantomatique, éthérée  que les dessins  d’Hubert Chevillard accentue pour un album, qui mine de rien nous  interroge le sens de la vie, et sur les  dernières volontés d'une personne qui disparait brutalement. et qui grâce aux belles illustrations et au regard tendre que pose l'auteur sur ses personnages est finalement plein d'humanité et d'empathie.. .

 

« Je vais rester » par Hubert Chevillard et Lewis Trondheim

Éditions Rue de Sèvres (18 €)

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