Sélectionné l'année dernière en compétition Contrechamp du festival d'animation d'Annecy* Nous, les chiens est à la fois le tout premier film d'animation du studio The Jokers films (un studio dont l'audace constante a été récompensée l'an dernier avec le palmé Parasite) et également le seul film d'animation qui sera sur les grands écrans lundi 22 juin pour la si attendue réouverture des salles.
Ce film d’animation sud-coréen réalisé par le duo de cinéastes Oh Sung-yoon et Lee Choon-Baek- et qui aura mis plus de six années à être finalisé- suit la destinée de Moong-chi, jeune chien abandonné dans la forêt par son maitre et qui va rencontrer une bande de chiens errants qui vont lui apprendre les codes de la vie de rue...
Mais Moong-chi, lui rêve plutôt d'aventures et de liberté et pourrait bien trouver son Graal avec une meute de chiens sauvages , même si l'acceptation ne sera pas de tout repos .
On le voit avec ce court résumé, "Nous les chiens "est un vrai récit d'apprentissage et d'inititation , terreau idéal pour les films familiaux.
De fait, toutes les épreuves que va traverser Moong-chi et ses compagnons d'infortune seront pour lui l'occasion d'acquérir les règles de survie, mais aussi d'appréhender un principe immuable selon lequel l'l'union et la solidarité inter canine feront la différence pour s'en sortir dans cette jungle.
Un joli long métrage qui nous propose de partir sur les traces d'animaux en apparence plus faibles que les humains, mais qui finissent par s'entraider et coahbiter pour trouver,des moyens de résister aux menaces que constituent les chasseurs de chiens et autres adversités du quotidien qui attend les chiens de rue.
NOUS, LES CHIENS aborde un thème ô combien universel, celui de la quête du bonheur, sujet qui s'adresse à toutes les générations et a le mérite de mettre en lumière la terrible réalité des abandons d'animaux, un phénomène très prégnant dans toutes les parties du globe.l
Dififcile en effet de pas compatir au destin de ces chiens mignons et si lâchement oublié dans un endroit sauvage dans lequel il va vite se sentir totalement démuni, mais le scénario évite les facilités du récit et le manichéisme qu'on pouvait redouter dans sa première partie.
S'il faut un petit temps d'adaptation pour rentrer dans l'univers visuel un peu singulier des réalisateurs qui optent pour l'intégration de personnages en 3 D et décors en 2 D faits à la main, ce parti pris, qui emprunte son style à la peinture coréenne traditionnelle, emporte finalement assez vite l'adhésion du spectateur.
Bref, cette épopée cocasse et surtout touchante, et ces très jolis toutous aux faux airs de La Belle et le clochard. ne pourraont que séduire un public avide de belle histoire et de beaux ( plus que bons) sentiments.
Une jolie ode à l'amitié et à l'entraide pour lutter contre l'adversité qui donne envie de crier à la fin de la séance:un pour tous, tous pour chien!!
Idéal pour retrouver la salle de cinéma pour une sortie familiale intérgénérationnelle, non?
*un des seuls films des deux compétition qu'on n'a raté lors du précédent festival d'Annecy