Baz'art  : Des films, des livres...
29 avril 2021

Notre interview de Noé Preszow, la sensation de la chanson francophone de 2021!!

Tressons nous un peu nos lauriers en ce dernier jeudi matin d'avril : on a réussi un joli coup pour notre dernière interview musique du mois : échanger pendant près d'une heure avec Noé Preszow, cet artiste (notamment nominé comme Révélations aux dernières victoires de la musique) qui a tout explosé sur son passage depuis la sortie de son premier album "A nous" qu'on avait longuement présenté il ya quelques semaines.

On devinait, en écoutant son disque en boucle, quel artiste passionnant et complexe à souhait il semblait être et cette heure passée avec lui, entre Bruxelles et Lyon, n'aura pas déçu nos attentes, bien au contraire.. 

On vous en laisse juger par vous même  :

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 Baz'art: Noé, j’exagère à peine si je dis qu’on entend parler quasiment que de vous depuis plusieurs mois. J’imagine que, pour vous, qui avez l'habitude d'enregistrer et de composer des chansons depuis plus de dix ans, la vraie nouveauté dans votre vie, c'est cette soudaine visibilité pas forcément évidente à gérer. Alors que vous semblez être composé de plusieurs personnalités, l'une extravertie, l'autre plus secrète, quelle part de vous gère le mieux cet engouement soudain ?

Noé Preszow : Oui, vous avez tout à fait  raison, je suis quelqu'un d'assez ambivalent et j'ai en moi une vraie dualité avec lequel je vis quasiment en permanence. 

Je fonctionne avec une forme de pudeur et en même temps avec un désir énorme de me montrer et  de donner tout ce que j'ai en moi.

Je pense que cette dualité-là trouve son acmé sen live où, porté par l'énergie de la scène, je parviens tout à fait à concilier les deux.  

Dès que je suis sur scène avec un groupe et que les amplis chauffent, mes personnalités se rejoignent, on va dire, sans trop virer dans la schizophrénie (rires).

En revanche, dans la vie de tous les jours et notamment dans le jeu médiatique auquel vous faites référence, je compose plus ou moins comme je peux.  

Baz'art :Concrètement, comment vous faites alors  pour "composer" avec; comme vous dites?

Noé Preszow : Disons que j'essaie de me protéger le plus possible par rapport à l'engouement assez brutal auquel vous faites allusion.

C'est quelque chose que je ressens depuis une bonne année, on va dire, depuis que le single "A nous" a été dévoilé.

Depuis cette période je rencontre énormément d'interlocuteurs différents, les médias, bien sûr, mais également pas mal de professionnels du monde de la musique qui gravitent autour du label.

Pour moi qui ne voyait pas grand monde à part mon cercle de très proche pendant près de 25 ans, cela fait quand même bizarre, je ne vous le cache pas (rires) .

Évidemment,  il est essentiel de ne pas perdre le fil de sa propre histoire dans le brouhaha du showbiz. 

Dès que je lis un peu trop de  choses me concernant, je vais me cloitrer dans mon refuge pour écrire et composer, histoire de protéger ma créativité et mon imaginaire.

Je continue de faire des compos, au quotidien quasiment, c'est un besoin viscéral, je dirais. 

Baz'art : Pour en revenir à la question des médias, est-ce que l'exercice de la promo est quelque chose qui vous plait alors que vous pourriez vous dire que tout ce qui est réellement intéressant vous concernant se trouve dans vos chansons ?

Noé Preszow :  Oui vous avez raison... J'ai d'ailleurs tendance à préférer les artistes qui se livrent peu médiatiquement, qui gardent une part de mystère et dans leur chanson et dans la vie. La seule manière de bien les connaitre passait par l'écoute de leurs disques.

Personnellement, j'aspire un peu à cela, même si avec l'explosion des moyens de communication, je pense que c'est un peu plus compliqué de tenir cette règle. 

Personnellement, je n'ai jamais eu de journal intime. Mais depuis l'âge de treize ans, je lâche tout dans mes chansons.

Et sinon, concernant,plus pragmatiquement,  les médias ou les sollicitations que je peux avoir, j'essaie vraiment de faire attention à ne pas tout accepter.

J'essaie, conseillé évidemment par mon équipe, de toujours regarder de quoi il s'agit avant de donner mon avis, car on peut tout à fait se perdre dans la foule de ces propositions qu'on reçoit.

Il faut vraiment réussir à trouver la bonne distance et trouver les soupapes qui me permettent de faire face à cette vie nouvelle, et cela passe forcément par la création musicale.,

Ce qui m'intéresse par-dessus tout, ce sont vraiment et uniquement les chansons.

011280490005_###(c)VictorPattyn

 Baz'art La part de mystère que vous confiez aimer chez certains artistes, elle se trouve notamment dans vos textes qui sont souvent assez sibyllins, presque jamais frontaux. Il faut plusieurs écoutes pour bien comprendre le sens de certains morceaux, quand celui -ci ne nous échappe pas totalement sur des titres tels que "Je te parle encore", non?

Noé Preszow : Pour ma part, je dirais que j'ai dans cet album pas mal de chansons que je trouve assez frontales, et qui disent précisément ce que je veux dire. Les armes que j'ai ou encore "Que tout se danse", ce sont des chansons qui enfoncent quand même bien le clou à mon sens (rire)...

Mais après, il est vrai que, globalement je n'aime pas vraiment les chansons trop démonstratives ou qui viennent appuyer des thèses.

Par exemple pour "Exils ", je parle des migrants mais de façon assez abstraite, assez contenue, sinon cela aurait fait un truc très lourd que je n'aurais pas vraiment assumé, c'est indéniable...

Je trouve votre question très intéressante car elle est fondamentale dans mon processus d'écriture. 

Il faut réussir à écrire quelque chose qui ait plusieurs niveaux de lectures, pas trop premier degré, trop frontal comme vous dites, mais également éviter l'abstraction, que ça puisse parler à tout le monde...

Vous savez, même des artistes très populaires comme Goldman ou Balavoine, que j'ai beaucoup écouté dans ma jeunesse, arrivaient à écrire des textes qui parlent à tout un chacun et en même temps, qui ouvrent l'imaginaire à tous les possibles .

Et puis, d'un autre coté, il est vrai que j'ai aussi des morceaux quasi oniriques, que j'ai écrit et composé d'un seul jet en une seule nuit, des morceaux dont le processus m’échappait un peu comme "Je te parle encore", auquel vous faîtes à juste titre référence... Pour le coup, sur ces chansons-là, il ne sert à rien de faire de l'analyse de texte,  j'ai vraiment envie qu'elles appartiennent à ceux qui les écoutent et que chacun en fasse sa propre interprétation.

 

  

Baz'art : La plupart des chansons de l'album semblent avoir été écrites il y a plusieurs années, alors que d'autres sont carrément sauvées des eaux de votre adolescence, je pense à "Ce Silence" ou "la vie courante" que vous dites avoir écrites quand vous avez 16/17 ans... Est-ce qu'elles ressemblent quand même toujours au Noé Preszow que vous êtes actuellement, ou bien vous avez trouvé intéressant de dévoiler aussi cette facette-là qui n'est plus vraiment vous, mais qui a façonné une partie de votre identité actuelle?

Noé Preszow : En fait, même les morceaux que j'ai composé et écrit il y a trois quatre ans me semblent encore proche du moi actuel si je peux dire (rires).

Il faut dire que je les ai tellement modifié que, finalement, elles ne ressemblent pas vraiment à ce qu'elles étaient au départ et plus à ce que je suis actuellement.

Entre-temps, j’ai refait beaucoup de studio pour travailler indéfiniment sur ces titres...

 J'ai comme principe acquis que tant que les choses ne sont pas terminées, je continue à enregistrer, à créer. 

011280530005_### Victor Pattyn

Par exemple, les trois concerts en première partie de Vincent Delerm que j'ai pu faire avant le premier confinement m'ont permis de tester certains morceaux et de rebosser dessus en fonction de ce que le public pouvait percevoir le morceau … 

Donc, pour répondre à votre question  : tous les morceaux qui sont dans le disque ressemble complètement à ce que je suis encore actuellement, les questionnements qui en découlent ne cessent  encore maintenant de me travailler. 

Les titres que j'écrivais à 13 ans, évidemment ne pouvaient pas etre dans l'album, ils représentent une part de ce que je suis maintenant mais une version sans doute un peu plus  naïve (rires) .

Je  ne pouvais pas les retravailler parce qu'aujourd'hui, je ne peux plus reproduire cette naïveté, cela aurait fait artificiel. 

En revanche, la présence d'un titre comme "L'étang " sur lequel j'ai commencé à travailler il y a quelques années,  et fini assez récemment, sonnait comme une évidence. 

C'est un titre dans lequel je m'interroge beaucoup sur mon avenir et sur l'adversaire que j'ai à l'intérieur de moi-même, cette dualité dont on parlait en début d'interview, c'est quelque chose qui ne m'a jamais vraiment lâché dans mes réflexions depuis une bonne dizaine d’années. 

Ces questions que je pose dans le morceau :  "Irais-je au bout de qui je suis vraiment? Mais qui je suis vraiment? Et serais-je un adversaire éternellement?, elles s'immiscent dans tous les pores de ma peau, et je pense qu'elles vont continuer à le faire encore quelques temps encore  (rires).. 

 

Baz'art : Vous parlez de "L'étang", et justement une chose qu'on remarque en lisant vos textes, ce morceau en particulier,  mais aussi d'autres titres, c'est votre absence totale de désir de devenir adulte. On sent que l'enfance et le grand âge sont des périodes qui vous intéressent exclusivement . "J'suis un vieillard/J'suis un gamin", dites vous dans "Que tout se danse" . Bref, est- ce que le plus important pour vous c'est, pour paraphraser votre illustre compatriote  Jacques Brel, de  "devenir vieux sans être adulte.".. J'imagine que vous êtes de ceux qui n'aimerez pas qu'on vous dise un jour que vous avez enfin fait du disque de la maturité n'est-ce pas (rires)?

Noé Preszow : Vous ne croyez pas si bien dire. S’il y a bien une chose que j'aimerais qu'on dise de mes albums, celui ci et j'espère sur les prochains à venir,  c'est ce que ce sont des albums de l'immaturité totale (rires) ... 

C'est une vraie quête que d'aller du côté de l'immaturité, de la déraison; bref, de tout le contraire du monde des adultes, en effet.

Je pense que comme j'écris des chansons depuis que j'ai 12/13 ans  fait que ce processus de l'écriture est forcément inhérent à une vraie insouciance, une vraie inconscience.

Tout cela doit se trouver  quelque part dans ces années de jeunesse où j'ai commencé à bosser sur mes claviers, ma guitare et mon carnet à la main..

Et puis, je ne vais pas donner de noms évidemment, mais certains chanteurs très installés qui arrivent sur scène en col roulé- je caricature à peine- sont vraiment l'antithèse de ce que je voudrais être.

Mes modèles à moi, ce sont des artistes comme Gainsbourg qui a toujours fait fi des règles et de la bienséance. Même si parfois il a échoué et flirté temps en temps avec le ridicul, e on s'en fout, il aura essayé quelque chose et c'est bien cela qu'on retiendra, non?

 

Baz'art : Plus globalement, dans votre album, quand on écoute vos textes, on a l'impression formidable que la chanson a ce pouvoir de vous aider à vous réparer avec vous-même, de gommer une indicible part de souffrance intérieure, vous confirmez ce pouvoir là?

Noé Preszow : Oui tout à fait, je crois pas mal à cette vertu presque cathartique de la chanson 

A nous," l'album est à mes yeux celui de la reconstruction personnelle.. Mine de rien, ce disque  a quelque part réussi à me concilier avec toutes mes personnalités multiples (sourire).

Écrire et composer une chanson; c' est un peu moi une façon de débattre avec moi-même... Avec le temps, mes chansons m'ont probablement permis d'être beaucoup plus clair face à ce qui me fait brûler intérieurement.

J'ai un rapport très affectif, très sentimental avec mes chansons, c'est sûr, et cela provient aussi de ce côté immature dont je chantais les louanges tout à l'heure, j'imagine ...

Baz'art : Et en même temps dans le morceau "cette route là", vous affirmez que plus vous avancez, moins vous savez, c'est paradoxal; non?

Noé Preszow : Sans doute, je vous ai dit que j'étais un être rempli de paradoxes(rires)... Et puis, on peut être rongé par les doutes et les incertitudes et réussir à se réconcilier avec soi-même, ce n'est pas forcément antinomique...

Par rapport à quelques années en arrière, je suis certainement (un peu) plus dans le lâcher prise, je me fais un peu plus confiance. Mais tout cela n'empêche pas pour autant les fêlures et cet équilibre entre gravité et légèreté auquel je tends constamment..

Sans doute aussi que le gouffre entre mes différents moi ne cessent de se creuser, notamment depuis que j'ai cette visibilité médiatique dont vous parliez en début d'entretien, mais est-ce que cela occasionne forcément plus de souffrance et de mal être? Pas sûr.... 

Baz'art : Un petit mot sur la conscience politique qui semble vous animer, vous qui avez été un peu utilisé malgré vous comme le porte étendard d'une génération "d'insoumis résignés", notamment par le biais de votre morceau "A nous." Si on écoute votre très beau morceau" Les poches vides" qui parle de la jeunesse de votre père, on s’aperçoit que les manifs et les combats militants,  les mêmes que vous racontez ou presque dans le Monde à l'envers, sont quelque chose que vous avez visiblement hérité de vos géniteurs, non?

Noé Preszow : A nous est un cas à part, c'est une chanson dont la portée m'a quelque peu dépassé, notamment dans les interprétations qu'on en a faites,  mais en même temps, je ne demande que cela, que la personne qui l'écoute se la réapproprie . C'est l'éternelle histoire des oeuvres qui échappent à leur créateur, vieux comme une fameuse histoire de Mary Shelley ( sourires) ... 

Après, il est évident que " A nous" dit énormément de choses sur mon propre rapport à l’époque, à la solitude, au  sens du collectif, à l’étouffement qu'on peut ressentir dans nos sociétés actuelles, donc oui : sa portée politique est forcément prégnante…

Mais vous savez, ma famille était très engagée c'est vrai, on débattait très souvent à table et on continue de le faire, mais mes parents avaient une approche plus sentimentale que dogmatique des questions politiques et sociétales..

Les gestes artistiques et politiques étaient alors étroitement mêlés...

Baz'art :  Ils faisaient quoi, vos parents dans la vie?

Noé Preszow :  Mon père était un réalisateur de documentaires mettant souvent en avant des marginaux, des personnes handicapées, en dehors du système.

Ma mère produisait des documentaires également très sociétaux donc forcément cette question politique les a toujours guidé et tous les membres de la famille avec eux. 

Mais j'insiste sur ce rapport sentimental à l'action politique, que j'essaie d'avoir insufflé dans le morceau "Les poches vides".

C'est un titre en guitare voix, donc épuré au départ,  mais avec une emphase un peu "brelienne " (ce n'est pas moi qui le dit mais certains médias, je le précise) dans son final, histoire d'appuyer cette dimension sentimentale et lyrique de l' engagement qui est sous jacent.

 

 Baz'art : Il parait que vous aviez enregistré votre disque une première fois à Paris et que vous êtes reparti assez mécontent avec vos bandes sous le bras, et que vous avez tout ré-engistré à Bruxelles avec d'autres réalisateurs bruxellois... On peut savoir, sans forcément entrer dans les détails, ce qui n'allait pas dans la version parisienne de " A nous"?

Noé Preszow : Ah c'est vrai que j'ai raconté cette histoire  je ne sais plus trop où. J'aurais peut-être pas du, c'est vraiment anecdotique dans l'élaboration de l'album, vous savez..

Très sincèrement, et je ne dis pas cela pour rattraper le coup, les gars avec qui j'ai bossé à Paris ont fait un boulot exceptionnel, c'était du travail très pro, très propre , peut-être un peu trop parfait en fait..

.J'avais sans doute besoin de quelque chose de plus bordélique avec des sons plus distordus..

Le studio dans lequel  je suis venu faire l'enregistrement à Bruxelles était situé juste en face d'un bus, le bus 95 si vous voulez tout savoir, que je prenais pour aller au collège.

Les deux réalisateurs belges avec lesquels j'ai travaillé à Bruxelles (Romain Descampe et 'Egil “Ziggy” Franzen) sont des potes depuis longtemps et je pense que sincèrement, il fallait forcément que je travaille avec eux, c'était très cohérent dans le cheminement que je voulais suivre pour concevoir ce premier album. 

Tout cela pour dire que  je pense que j'avais besoin de retrouver un peu ce cocon pour ce premier album . 

Je tenais vraiment à  faire quelque chose qui me ressemble et qui rassemble aussi mes madeleines de Proust et les lieux et les personnes qui ont accompagné et porté mes années de jeunesse... 

Mais je vous rassure quand même, j'ai conservé quand même, sur certains morceaux des traces importantes de ce qui avait été enregistré à Paris, je n'ai pas tout brûlé en remontant dans le Thalys, loin de là (rires) ...

Noé Preszow : son premier album «À Nous» sortira le 12 février

 Baz'art : Ouf, on a frôlé l'incident diplomatique alors, cher Noé (rires)... Un dernier mot sur le nombre de morceaux qui composent l'album, un nombre pas anodin puisqu'il est composé de 13 chansons. Je sais que pas mal d'artistes assez superstitieux préfèrent s'arrêter à 12 ou 14 que ce fameux chiffre de 13. Vous n'avez pas eu ce genre d'état d'âme visiblement. Ce n'était pas cela qui vous importait dans le tracklist de l'album ?

Noé Preszow : Ah non au contraire, 13, c'est un chiffre que j'aime beaucoup. Je suis par exemple né un 13 septembre, et ce chiffre est plutôt lié à pas mal de choses  et souvenirs marquants dans ma vie ... 

 En revanche, la tracklist de l'album était très importante pour moi. J'ai passé beaucoup de temps dessus, je tenais beaucoup notamment à ce que l’album s’ouvre sur À nous qui dit « Nous marcherons » et se termine par J’entends d’ici qui dit « Tu marches, tu marches »

 Je voulais absolument que ces deux chansons, avec cette idée de la marche, soient aux « extrémités » de l’album.

Et puis j'avais aussi le fantasme de réaliser un disque avec un dernier morceau plus léger, dans la mélodie plus optimiste dans le texte; un titre qui donne envie de ré appuyer sur "la touche 1" pour enclencher à nouveau l'album en entier, un peu comme le faisaient certains albums que j'ai écouté quand j'étais plus jeune.

Si j'avais fini par un morceau plus introspectif et grave comme "Ce silence" ou "L'étang", on aurait sans doute eu moins cette envie de réécouter immédiatement le disque, du moins, il me semble....

Après, est- ce que les gens ont forcément envie de réécouter l'album une fois qu'il s' acheve? Je suis peut-être trop immodeste de la penser (rires) .

 Baz'art : Alors là cher Noé, on vous rassure de suite: il n'y a aucun doute sur le fait que tout le monde a fait comme nous, à savoir réécouter l'album en boucle et plutôt deux fois qu'une! Merci beaucoup Noé pour le temps et la disponibilité que vous avez eu  pour cet entretien, et très longue vie à ce "A nous" qui a démarré très fort et à votre carrière qui ne fait que commencer, on en est certains ! 

Noé Preszow : Ah merci, c'est sympa de me rassurer... Merci à vous et  longue vie à vous et aux lecteurs de Baz'art !   

 

 Noé Preszow - "À nous"

Sortie le 2 avril dernier  Distribué par  Tôt ou Tard 

Remerciements au Label Tôt ou Tard pour l'entretien 

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