Le jour de ses 16 ans, Catherine voit sa vie prendre une autre vitesse. Pour son anniversaire, elle reçoit un chèque de mille dollars signé par son père, et surtout Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée, « un livre de drogue pis de prostitution », récit d’une descente aux enfers censé agir comme un repoussoir auprès de la jeunesse.
Mais pour l’adolescente en manque de modèles, le cocktail sexe, drogue et rock roll agit chez elle comme un formidable aimant. Avec une bande de copains qu'elle se crée cette année là, elle s’initie aux premières fois, connaît l’ivresse, les fous rires, le sexe, le malaise existentiel et l'usage des drogues.
La réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette adapte le roman de Geneviève Pettersen, « La Déesse des mouches à feu ».
Ce best seller au Québec qui impressionna les lecteurs canadiens dès sa parution en 2014, decrivait une adolescente en perte de repères, qui ne laisse arrêter par aucun interdit et qui aime jouer avec le feu.
L’intérêt du roman résidait beaucoup dans la prose de l’auteure, qui tenait bien les rennes d'un pari assez insensé : reproduire le langage propre à une génération et à une région données et se positionner comme le récit presque ultime d'une décennie, truffé de références musicales, cinématographiques et culturelles de Pulp Fiction à Kuert Cobain ...
On a vu le film qui sort en salles ce mercredi, on vous livre avis ci dessous :
Errance grunge à Chicoutimi, petite ville au nord du Québec.