Hallucinations collectives 2024 :Wake UP - Les RKSS tentent de nous réveiller
Les Roadkill Superstars aka les RKSS ( réalisateurs entre autres de Turbo Kid en 2015) ce trio composé d’Anouk Whissell, Yoann-Karl Whissell et François Simard nous a présenté mercredi soir dernier au Comoedia dans la folle ambiance des Hallucinations collectives son quatrième long-métrage intitulé Wake Up.
Deux membres de la rédaction y étaient :ils nous donnent de suite leur avis un peu mitigé
Les Roadkill Superstars (Turbo Kid) - trio composé d’Anouk Whissell, Yoann-Karl Whissell et François Simardnous a présenté mercredi soir dernier au Comoedia dans la folle ambiance des Hallucinations collectives son quatrième long-métrage intitulé Wake Up.
Un groupe d'activité écologistes et spécistes se l'aise enfermer dans un supermarché de meubles bon marché à monter soi- même.
Non pas forcément suédois, mais quand même un peu.
Une bande de jeunes gens idéalistes qui veulent réaliser une action forte, une performance coup de poing pour dénoncer la déforestation et la destruction de l'habitat d'espèces animales protégées.
Une bien belle cause portée par de bien belles personnes qui vont devoir, malheureusement, composer avec deux agents de sécurité, l'un gentil mais parfait alcoolique, l'autre très bas de plafond et grosses tendances survivaliste et chasse primitive.
Une bien mauvaise rencontre que l'on ne souhaiterait à personne, la nuit sera agitée dans le grand magasin.
Unité de lieu, de temps et d'action, la trilogie parfaite pour un slasher mâtiné de survival.
Je ne ferai pas l'affront d'expliquer ces deux termes aux lecteurs de Baz'art.
Un lieu original et des protagonistes habités par une cause noble, nous avons là tout pour faire de " Wake up " un modèle du genre.
" Mais alors pourquoi le film me semble à moitié raté " se demande le spectateur ?
" Peut-être à cause d'un scénario qui patine et qui aurait mérité d'être plus resserré et quelques invraisemblances difficiles à avaler pour spécialiste du genre. Un personnage que l'on croyait mort qui revient en pleine forme, un autre qui après avoir reçu un couteau de boucher entre les omoplates court encore comme un lapin, par exemple " répond le critique pointilleux et mauvais coucheur.
Vraiment dommage car il y a des effets de mises en scène formidables, une étonnante utilisation du Luminol par exemple et la très bonne utilisation du décors inquiétant d'un supermarché désert la nuit.
Un film à moitié raté, donc ?
Non a moitié réussi.