CRITIQUE : pas de vagues- François Civil face à la vindicte populaire
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Pour écrire Pas de vagues, Teddy Lussi-Modeste dont on avait beaucoup aimé Le prix à payer voila deja quelques années s'est inspiré de sa propre expérience d'enseignant, accompagné par Audrey Diwan qui lui a apporté la distance nécessaire pour que son vécu devienne une fiction réaliste.
L'intrigue principale, est vue presque uniquement à travers le prisme d'un professeur qui doit faire face avec une accusation injuste devenue une spirale agressive et inextricable.
Sans verser dans le manichéisme, pas de vague permet d'évoquer le sacerdoce du métier de professeur, encore plus éprouvant pour un idéaliste dont chaque maladresse est exploitée, ou encore la lâcheté d'une administration qui n'arrive pas à prendre de décisions et se retrouve enfermée à la vindicte populaire e entre enseignants, élèves et parents, d'autant plus si le contexte social s'avère explosif.
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Pas de vagues expose un cas d'école de manière directe, laissant flotter pas mal d’ambiguïtés sur les comportements de ses différents protagonistes.
François Civil régénère son image de beau gosse avec ce rôle complexe dans ce qui est sans doute son meilleur role à ce jour..
Un film qui mérite mieux que la volée de bois vert que sa bande annonce a entrainé il y a quelques semaines...
Cependant, coincé entre deux autres films qui parlent du même sujet, La salle des profs et sa mise en scène plus intense ou AMAL UN ESPRIT LIBRE de Jawad Rhalib , plus radical et captivant , le film de , Teddy Lussi-Modeste et sa mise en scène plus scolaire nous a paru un peu en dessous...