Sleep- Critique du film : fais de beaux rêves
/image%2F1371318%2F20240302%2Fob_100daa_2024-02-13-12-01-18-2ndpressstills3.jpg)
Auréolé du Grand Prix au Festival international du film fantastique de Gérardmer début 2024, Sleep est le premier long métrage de Jason Yu, ancien assistant réalisateur de Bonj Joon-Ho.
S'affranchissant du cinéma du maitre, le réalisateur coréen va plutôt marcher sur les traces d'un Roman Polanski ou des productions Blumhouse avec son huis clos d'angoisse muant en comédie noire horrifique sur l'enfer conjugal.
Divisé en trois chapitres bien distincts, prend son temps pour faire monter l'angoisse avant un troisième acte qui va loin dans le crescendo de terreur tout en gardant quelques zones d'humour noir
Il faut dire que le film est une œuvre à la croisée des genres – de l’angoisse pure à la comédie noire vraiment jouissive où les crises de somnambulisme qui traverse le héros sont comme une métaphore de l'angoisse que peuvent traverser tout jeunes parents.
/image%2F1371318%2F20240302%2Fob_c2f357_sleep.jpg)
Comme dans Paranormal Activity, ou c'est la nuit où a lieu les fameux phénomènes paranormaux, l'ambiance nocturne donne le tempo de scènes où tout peut arriver : les chiens mignons finissent dans le congélateur, on se gratte la joue jusqu'au sang ou encore on est obligés de s'enfermer la porte à clé dans sa salle de bains.
Le cinéaste équilibre bien son film, entre burlesque et horreur et signe d'un film grande maîtrise qui a bien mérité son grand Prix à Gérardmer. Les prémisses d'un futur grand du cinéma coréen?
Sleep, de Jason Yu, en salles le 21 février 2024
Distribué par Jokers films
Divisé en plusieurs chapitres, #sleep le film de Jason Yu nous surprend sur un terrain connu
— Baz'art (@blog_bazart) February 24, 2024
entre Shining, Paranormal Activity. notamment dans sa volonté de faire du couple un lieu de paranoia et d’effroi. pic.twitter.com/rlykyzTxEl