le mangeur d'âme : on reste sur notre faim
Plongée dans un petit village d'apparence calme et sans histoire... lorsque sont commis des enlèvements d'enfants, des meurtres effroyables d'une incroyable violence, faisant ressurgir du passé une ancienne légende.
.Le commandant de police Elisabeth Guardiano est chargée de l'enquête, et va devoir malgré elle, faire équipe avec Franck de Rolan capitaine de gendarmerie enquêtant sur les disparitions d'enfants...
Persuadés que les deux affaires sont liées, ils vont rassembler toutes leurs forces, et affronter la barbarie humaine....
Les Rivières pourpres est manifestement le modèle avéré du film Le Mangeur d’âmes, en cherchant à s'inscrire final à un authentique film de genre, avec des bagarres, du suspense, des poursuites, des effets gore…
Cette adaptation d'un best seller d' Alexis Laipsker aborde un sujet délicat, la disparition d'enfants,
Mais si le livre était haletant et percutant, l'adaptation qu'en tirent Julien Maury et Alexandre Bustillo rate largement sa cible. Jamais les réalisateurs du pourtant singulier A l'intérieur ne réussissent à insuffler suffisamment de trouble et de tension nécessaire à cette histoire qui vire progressivement au n'importe quoi boursouflé qu'un casting très stylé années 90- Virginie Ledoyen, Sandrine Bonnaire, Malik Zidi-, à la direction assez aléatoire n'arrange pas vraiment.
On a l'impression d'avoir vu le film 150 fois et en mieux...
Par rapport aux récents films français qui ont cherché à renouveler le film de genre, ce mangeur d'âme fait bien pale figure
Film présenté le 5 avril dernier au Pathé Bellecour de Lyon dans le cadre du festival quais du polar