GREENHOUSE Critique Express
Aide-soignante à domicile, Moon-Jung s’occupe avec bienveillance d’un vieil homme aveugle et de sa femme. Mais quand un accident brutal les sépare, tout accuse Moon-Jung. Elle se retrouve à devoir prendre une décision intenable.
Greenhouse est un film qui nous parle des liens familiaux, de la vieillesse, de la maladie dans un pays, la Corée où les membres de la société à de rares exceptions près, semblent frappés de cécités face à la détresse subie par celles et ceux qui les entourent.
Pour son premier long métrage, la pas encore trentenaire Sol-hui Lee s’est inspirée de ce qui se passait entre sa propre mère et sa grand-mère, la première s’occupant de la seconde qui était atteinte de démence
L’aspect machiavélique du scénario, c’est qu’il laisse d’abord espérer à Moon-jung qu’elle peut s’en sortir, pour mieux la piéger.
En effet, ce sont ses choix qui vont la détruire psychologiquement.
À partir de cet événement tragique, une atmosphère plus sombre se développe, jouant avec nos nerfs.
Pourtant, Greenhouse n’a pas grand-chose d’un thriller traditionnel en cela il est déroutant et ressemble plus à une tragédie .
Une vraie curiosité à voir sur les écrans depuis le 29 mai dernier