BELLE ENFANT - Jim rate son coup
L’auteur de BD à succès JIM (Une nuit à Rome, l’invitation, Détox…) passe au film le temps d’une session d’1h46 qui fleure bon la comédie douce-amère.
C'est un projet à part qu'a tenté Jim : un long métrage qui nous entraîne de Paris jusqu'en Italie entre Paris et Gênes mais Jim n'a pas eu le soutien de financiers qui l’a tourné durant de courtes périodes, 2-3 jours, quand il y avait le budget.
C'est une comédie qui respire l'été, un récit que le réalisateur espèrait touchant, attachant, drôle, porté par quatre personnages féminins forts..
Le film nous offre deux voyages en un. Le voyage d’Émily pour rejoindre sa mère en Italie et le trajet psychologique de la jeune femme pour se rapprocher de cette mère, casser la distance qu’elle a instaurée avec elle.
Hélas, entre fantaisie laborieuse et psychologie de comptoir, ce premier long métrage de l'auteur de BD Jim peine à décoller et à renouveler le genre de la chronique familiale dysfonctionnelle.
ON sauvera quelques jolies prises de vue sur la côte italienne, dépaysantes en cette période estivale et l'abattage de Baptiste Lecaplain, qui apporte pas mal de fantaisie à son personnage, pourtant un peu "forceur" sur le papier...