Beetlejuice Beetlejuice : la friandise qu'a savouré notre chroniqueur de 18 ans
Quand arrive la période d'Halloween, j'ai toujours quelques traditions bien précises.
Me goinfrer de sucreries jusqu'à l'overdose, passer des heures dans les magasins de farces et attrapes, et parmi elle, regarder Beetlejuice.
Ce film me tient énormément a cœur car il synthétise toute la folie de Tim Burton et tous le talent qu'il a pour créer un univers visuel fourmillant de détails et de créations horrifiques assez folles
Betteljuice premier du nom donne vraiment une impression de générosité visuel, le tout avec un humour noir dont lui seul a le secret. Sincèrement ce film à vraiment été pour moi une merveilleuse porte d'entrée vers le cinéma horrifique.
Alors quand on m'annonce qu'un Beetlejuice 2 va sortir sur le grand écran, deux sentiments contradictoires m'assaillent.
En même temps je trépigne d'impatience a l'idée de revoir Michael Keaton dans le costume de Beetlejuice s'amuser en balançant les pires saloperies
Mais d'un autre côté, j'avais très peur de l'effet du pétard mouillé que j'ai malheureusement trop ressenti pendant le visionnage de nombreuses suites de licences culte qu'on a du se coltiner ces dernières années, uniquement la pour capitaliser sur la nostalgie, et pas vraiment dans le but de donner au public un vrai objet filmique.
Je vous rassure de suite, Beetlejuice Beetlejuice ne fait absolument pas partie de cette catégorie.
Ça va être dur pour moi de synthétiser toute mes pensées en quelques lignes sur ce film car il a eu pour moi un véritable effet bonbon, un effet profondément réconfortant
, Il faut dire que niveau cinéma j'enchaîne les déceptions en ce moment vous ne pouvez pas savoir la joie que j'ai ressenti, à la vision de ce Beetljuice deuxième du nom.
C'est simple : je souriais comme un demeuré du début à la fin j'avais l'impression d'avoir 8 ans en période d'Halloween.
Je ne pourrais pas dire réellement pourquoi j'ai tant aimé ce film mais il a eu dans mon cerveau la résonance d'une étincelle, ou l'impression d'être face a un tour de magie.
L'univers visuel est tellement riche et fourmillant de détails et de gags par ci par là que on s'ennuie jamais.
Le scénario est plutôt simple, principal reproche de la critique ciné, ce qui permet à Tim Burton de justement s'amuser a l'image, où le plateau deviens une véritable cours de récré.
On retrouve tout plein d' "easter eggs"* et d'hommage au premier film, sans être comme Matrix 4 une capitalisation d'une époque passé, mais plus avec comme objectif de prolonger l'univers qui m'a tant marquer.
Encore faut il de bon comédiens pour croire a ce monde et rassurer vous on est copieusement gâter, entre une Monica Bellucci au top de sa forme en femme Frankenstein, Catherine O' Hara toujours aussi perché que dans le premier, Willem Dafoe complètement fou ( sans blague) qui joue un comédien qui interprète un policier enquêteur, et enfin Michael Keaton surexcité en Beetlejuice, bordel que ça fait du bien de voir des professionnels s'assumer a 200 pourcent comme ils le font tous.
Alors tout simplement merci Tim Burton de m'avoir redonné foi en ton cinéma et au cinéma de manière plus générale.
Car ton film est comme une friandise en octobre, il a été présent a un moment où en j'en avais vraiment besoin d'un point de vu personnel, je ne peux que vous inviter le a voir en famille, entre amis, en couple ou bien tout seul,
Croyez moi, Tim Burton va parler a votre enfant intérieur, espérons juste que ce ne soit pas un bébé Beetlejuice.**
Lucas H, 18 ans
* un clin d'oeil renvoyant à une œuvre ou une fonction cachée au sein d'un film précédent
** comprenne qui pourra..enfin comprenne qui aura vu le film !