Rue du Premier-Film Thierry Frémaux passe la nuit dans le musée de son cœur
La collection «Ma nuit au musée» de Stock sort ces jours-ci son vingtième titre, «Rue du Premier-Film», signé par une de nos stars lyonnaises les plus célèbres, à savoir Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes.
Le 19 mars 1895, Louis Lumière place sa caméra face au hangar, devant le grand portail de l’usine, tourne la manivelle et filme les ouvrières et ouvriers sortant des ateliers. Sortie d’usine devient ainsi le premier film Lumière et le Hangar, le premier décor de l’histoire du cinéma.
Evidemment, la Rue du Premier Film est devenue depuis l’adresse de l’Institut Lumière qui accueille également le Musée Lumière et notamment le Hangar du Premier-Film (dernier vestige des usines Lumière, classé Monument Historique).
Depuis ce jour de juin 1982 où le jeune Thierry Frémaux a découvert la « Villa Lumière » dans le quartier de Monplaisir, à Lyon, il ne l’a plus jamais quittée. Passer une nuit à l’endroit où Auguste et Louis ont donné le coup d’envoi du cinéma mondial : l’opportunité tombait sous le sens.
Une façon pour Thierry Frémaux de boucler la boucle et d’exprimer à la fois sa dette et sa passion pour cet art si particulier qui donne à voir le monde en même temps qu’il l’imagine.
Une formidable lecture surtout pour ceux qui comme nous passent souvent sous la plaque de cette rue lyonnaise mythique
Une façon pour le délégué général du Festival de Cannes d’effectuer une déambulation passionnante et virtuose, de ramener au présent le passé de la rue du Premier-Film, d’exprimer sa dette et sa passion pour cet art si particulier qui donne à voir le monde en même temps qu’il l’imagine.
Thierry Frémaux, Rue du Premier-Film, Stock «Ma Nuit au musée», 256 pp., 19,90 € (ebook : 14,99 €).
Rue du Premier-Film (Grand format - Broché 2024), de Thierry Frémaux | Stock
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https://www.editions-stock.fr/livre/rue-du-premier-film-9782234093706/
J’ai prévenu tout le monde, je leur ai dit
que j’allais traîner dans les lieux, les salles
d’exposition, peut-être dans les bureaux,
on m’a montré comment fonctionne le
complexe tableau électrique qui ressemble à
un ready-made de Duchamp, on a coupé les
alarmes partout...