Polar de l'été: Ceux qu'on tue; Peter Swanson
/image%2F1371318%2F20240901%2Fob_99f9b1_swanson-peter-ceux-qu-on-tue.jpg)
Au bar de l'aéroport de Heathrow, le riche entrepreneur Ted Severson va se faire accoster par une jolie rousse du nom de Lily Kintner. Puis, par le plus grand des hasards, ils monteront ensuite ensemble à bord du vol Londres-Boston, où ils auront tous
deux un siège en cabine classe affaires. L'alcool aidant, ils commenceront à se vider le coeur. Surtout lui.
Sa femme Miranda le trompe dans son dos et ça le rend malade. Même qu'il songe à l'éliminer. Ah oui ? Dans ce cas, Lily pourrait bien accepter de lui donner un sérieux coup de main. Après tout, ce n'est pas comme si elle n'avait encore jamais tué personne...
Pour le dernier polar de l'été de l'année, car il faut bien penser à faire son cartable pour la rentrée scolaire de demain on s'attarde sur un romancier qu'on connait bien avec un de ses premiers romans qui ressort enfin en France
Ceux qu'on tue, deuxième roman de Peter Swanson, épuisé depuis des an
nées, reparaît dans une nouvelle traduction et avec un nouveau titre aux
Editions Gallmeister, qui ont notam ment publié de l’écrivain américain les
remarquables Vis à vis, Huit crimes parfaits ou le récent Neuf vies
/image%2F1371318%2F20240901%2Fob_9dcef0_swanson-jim-ferguson-1.jpg)
Comme souvent chez Swanson on ne sait plus qui manipule qui, mais ce qu'on aime avant tout chez l'auteur c'est que cela ne part pas dans une surenchère de violence et d'hémoglobine et que les surprises et rebondissements sont au détour de chaque page ou presque.
Inutile de trop se creuser la cervelle, car Peter Swanson l'a fait pour nous. Le lecteur beau joueur se laisse emporter par un récit d'une fluidité surprenante, dans lequel il ira de surprises en surprises jusqu'au dénouement final qui ne le décevra pas.
Prévoir une nuit blanche pour dévorer ses ô combien savoureuses quatre cents pages.