BARBÈS, LITTLE ALGÉRIE : notre critique
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BARBÈS, LITTLE ALGÉRIE
Etre attaché de presse dans le cinéma n'est pas une fin en soi Little Algérie est le, premier film intimiste d'Hassan Guerrar bien connu dans le milieu, qu'il cotoie depuis plus de 35 ans.
Il est notamment l'attaché de presse des films d'Audrey Diwan qui a par un beau renvoi d'ascenseur collaboré au scénario de cette belle ode à la solidarité des habitants d'un quartier populaire du nord de Paris coincé entre Montmartre, Pigalle et la gare du Nord.
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Sofiane Zermani, acteur qui en impose d'habitude dans les roles de gros bras joue ici, tout en retenue, un quadragénaire célibataire. Récemment installé à Barbès, cet informaticien cherche ses marques et des commerces de proximité
On se sent bien dans le film d’Hassan Guerrar. Les dialogues sont lumineux, vifs, souvent drôles, les personnages attachants et bien dessinés.
Barbès, Little Algérie, film plein de vie et trait d’union entre les communautés, est aussi habité par de superbes rôles de femmes
Une peinture hyperréaliste d’un Barbès où cohabitent la chronique infernale de la misère et de la drogue, notamment des plus jeunes, entre rires et larmes, surtout dans une dernière partie plus tragique mais tout aussi juste et percutante que la première.
UN très beau premier long.