[CRITIQUE] Nouvelle vague / Richard Linklater, pas du tout à bout de souffle
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Le film “Nouvelle Vague”, réalisé par Richard Linklater, en salles ce 8 octobre, nous plonge à Paris en été 1959, à une époque où le cinéma français ne cessait de se réinventer.
Richard Linklater (cinéaste prolixe mais particulièrement reconnu pour Boyhood ou sa trilogie de films Before) propose ici une relecture délicate et rythmée de l’été 1959.
Son long métrage, qui s´apparente à un faux making off raconte les débuts de Jean-Luc Godard pendant le tournage de “À bout de souffle”. À bout de souffle, ce film dont personne n'attendait rien, et qui marquera pourtant l'histoire.
On suit les acteurs Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg, dans les coulisses du tournage, entre improvisation, créativité et défis du cinéma.
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Il faut dire que ce tournage possède en germe les ingrédients nécessaires à sa mythologie à venir les comédiens - plus Seberg que Belmondo - semblent déconcertés par un film dont ils saisissent mal le propos, et par l'apparente improvisation du réalisateur, au point de se demander si le résultat sortira sur les écrans ; un cinéaste qui pense être distancé par ses confrères des Cahiers du cinéma, François Truffaut mais aussi Claude Chabrol, dont le passage derrière la caméra est un succès.
On se souvient qu'en 2017, Louis Garrel incarnait JLG dans un biopic insolent et réjouissant : Le Redoutable, de Michel Hazanavicius, Chez Linklater, Godard est campé par un inconnu total : Guillaume Marbeck. assez prodigieux de mimétisme
A ses côtés, Aubry Dullin, un autre inconnu, interprète Jean-Paul Belmondo et Zoey Deutch arbore la coupe de cheveux irrésistible de Jean Seberg.
Le film ose des séquences sublimées par un parfait noir et blanc et des dialogues spontanés pour restituer l’énergie et la liberté de la Nouvelle Vague.
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Le montage du film relie une génération de cinéastes souvent disparus à leur jeunesse et leur énergie.
Abreuvé au mythe et au geste godardienne, Linklater cherche surtout à repenser avec une vraie joie et plaisir de filmer le cinéma contemporain, sondant les contradictions du passé pour trouver un nouvel élan.
C’est l’histoire de Godard qui a fait « A bout de souffle», racontée dans le style et l’esprit dans lesquels Godard a fait « A bout de souffle", on peut dire que la boucle est bouclée !!
Le film est certes, sans doute plus à destination des cinéphiles avertis que pour le grand public, mais le geste et l'intention sont plus que louables.
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