L' architecte Paul Andreu nous parle de sa maison
Dans mes lectures récentes, je vais vous parler d'un court mais intense roman, La maison, écrit par un certain Paul Andreu, et publiéchez Stock il y a déjà trois ans. Comme son titre l'indique, le roman décrit une maison dans le détail ,de son architecture, à la descpription de ses habitants.
Il faut savoir que Paul Andreu connait parfaitement son sujet car il n'est autre qu'un architecte de très grand renom, il est notamment l'auteur de l'aéroport de Roissy et de l’Opéra de Pékin, et membre de l’Académie des beaux-arts. Avec ce roman, Andreu troque l’équerre pour la plume en publiant chez Stock, son premier roman, La Maison, l’histoire d’une maison entre rêve et mémoire : celle d’un archipel intérieur.
Ecrire 115 pages juste sur une maison peut sembler une idée étrange, et pas forcément très passionnante de prime abord.
Or, il faut reconnaitre à Paul Andreu un vrai talent à conduire ses lecteurs avec une subtilité aérienne sur les chemins de l'enfance. Les habitants de la maison sont croqués avec humour et tendresse, le grand[ère, gardien du feu...un père qui veille sur les tuyaux, à chacun sa fonction et ses territoires.
Paul Andreu nous livre là un premier roman tout en intimité sur la maison qui l’a vu s’épanouir : "La maison est le lieu où sont nées mes émotions, où elles ont grandi ». Parfois hésitant, prudent avec ses souvenirs où resurgissent les odeurs, les jeux, les découvertes etautres secrets de cette maison. Cette maison cocon, il nous la décrit simplement comme il l’a aimé. Dans un langage parfois poétique, tout ressurgit, les expériences du jeune chimiste comme les rapports paternels, sans trop denostalgie il nous la dépeint avec élégance.
Pourtant, très vite, les souvenirs d'enfance se mêlent aux decsriptions, et nous font penser à nos propres souvenirs. Andreu ne se contente pas de décrire de façon technique chaque pièce de cette maison mais n'oublie pas aussi de parler de sa jeunesse, avec notamment un beau portrait de son grand père.
Un récit parfois un peu inégal (quelques anecdotes peuvent ennuyer) mais La Maison un joli récit où la nostalgie a droit de cité, un geste qui reste toujours à saluer, lorsque l'entreprise est réussie.