The Walking dead : l'ascension du Gouverneur
Dans le monde de The Walking Dead, envahi par les morts-vivants où quelques-uns tentent de survivre, il n y a pas plus redoutable que le Gouverneur. Ce tyran sanguinaire qui dirige la ville retranchée de Woodbury a son propre sens de la justice, qu il organise des combats de prisonniers contre des zombies dans une arène pour divertir les habitants, ou qu il tronçonne les extrémités de ceux qui le contrarient. Mais pourquoi est-il si méchant ? Dans L Ascension du Gouverneur, le lecteur découvre pour la première fois comment et pourquoi Philip Blake est ce qu il est, ce qui l a conduit à devenir... le Gouverneur.
Avant de commencer cette chronique littéraire, je prrendrais soin de préciser- pour ceux qui en doutent encore dans mes lecteurs- que les romans sur les zombies et ceux tirés de comics, ce ne sont pas du tout ma tasse de thé, comme on dit :à ce genre de lecture, qui a ses inconditionnels, je préfère largement les histoires plus intimes, plus réalistes et sans morts vivants à 100 kms à la ronde .
Mais pour Babelio et son opération masse critique autour de l'imaginaire, j'ai été pret à faire une petite concession et aller voir vers des contrées totalement inhabituelles pour moi.
Bref, je ne pourrais donc pas comparer ce roman ni avec la BD ni avec la série TV evenement, et je manquais certainement de repères et de références dans le genre pour pleinement apprécier ce livre.
Mais quoiqu'il en soit, je dois bien reconnaitre que tel quel, le livre est une très efficace plongée dans l'horreur.
On comprend au fil des pages que dans cette fuite sans fin les protagonistes tentent d'échapper presque plus à eux-mêmes qu'aux zombies.
.Si le début de l'intrigue met un peu de temps à s'installer, l'intensité et également la violence des situations et des personnages vont crescendo a fur et à mesure qu'ils doivent survivre, jusqu'à atteindre le sommet dans une fin assez étourdissante.
Et si l' on met de coté ,comme j'ai eu un peu tendance à le faire, réflexe de rationnalité oblige, le coté " horde de zombie sanguinaires" de l'histoire, ce roman peut également se voir à un second niveau , à savoir comme une réflexion pas si bête que cela sur l’homme et sur sa capacité à survivre dans un monde hostile : jusqu’où peut-on aller sans perdre toute trace d’humanité ?
Bref, même si je ne vais pas aller jusqu'à abandonner mes lectures traditionnelles pour ne plus lire que ce genre de littérature, j'avouerai que certains de mes a priori ont pu tomber à la lecture de ce roman et que dorénavant, j'irais vers ce genre avec plus de motivation...