Et les mistrals gagnants: une bien belle leçon de vie !!
Anne Dauphine Julliand, je la connaissais en tant qu’auteur d'un livre consacré à la maladie et au décès de sa fille "Trois petits pas sur le sable mouillé", dans la même veine que le sublime récit d'Anne Marie Révol "nos étoiles ont filé", ce livre paru en 2011 nous décrivait une tragédie totale, à savoir le récit d'une maladie génétique chez une petite fille de 2 ans condamenée et vue à travers les yeux de sa mère.
Cela commence par un petit pied qui tourne sur la plage, et cela finira en chemin de croix, avec perte totale de la marche, puis de la vue jusqu'à la mort. Autant dire que lire ce livre lorsqu'on a des enfants était une épreuve terrible, et si ce livre touchait forcément par son thème et les larmes d’encre qui coulaient de la plume de l’auteur.
Sorti hier sur nos écrans mais vu en avant-première en septembre dernier lors d’un festival de films indépendants présenté par les cinémas UGC, et les mistrals gagnants réalisés par la même vient largement prendre racine dans son histoire personnelle.
Ce film a pu voir le jour grâce à la volonté et le désir chevillé au corps de cette mère improvisée réalisatrice, de sa rencontre avec un producteur de fortune , Edouard de Vesinne, et de tout un tas de contributeurs de la plateforme participative Kiss Kiss Bank Bank qui ont vite été séduit par ce projet au sujet o combien poignant et universel
Durant la maladie de son enfant, et forcément après aussi , Anne-Dauphine Julliand a rencontré des familles, touchées par le même drame, et plein d’acteurs concernés directement par la question prise en charge de ces enfants malades.
Pour approcher les parents, la réalisatrice s'est appuyée sur les équipes de soignants qu'elle-même avait rencontrés, et a décidé de suivre, sur leurs conseils, six enfants
Loin d’être un documentaire larmoyant et mièvre, et qui pourrait prendre le spectateur en otage comme le font certains reportages télévisuels sur la question, et les mistrals gagnants se veut et réussit à être avant tout une ode à la vie et une formidable leçon de courage, de réalisme et d'optimisme sans jamais chercher à forcer l’émotion qui du coup arrive de façon souvent impromptue, au détour d’un mot a priori simple d’un enfant, ou d’un regard tout juste voilé de tristesse.
Car les six enfants que suit avec pudeur et tact la caméra d’Anne-Dauphine Julliand s'avèrent être touchants, drôles (on sourit assez souvent devant leur vitalité et leurs réparties) et touchent terriblement par leur lucidité et leurs recul à ve souvent drôles.
Le quotidien d’un enfant malade, c'est devoir se soigner, être soigné, prendre soin de soi souvent avec les autres, et tenter de vivre aussi comme un enfant « normal » et cet appétit de goûter l'existence envers et contre tout, et ce même si la maladie se rappelle trop souvent à son souvenir.
Filmé presque exclusivement hauteur d’enfants- même si certains soignants apportent aussi des contributions parfois enrichissante- ce beau documentaire est nécessaire en ce sens qu’il, put raconte la joie d’être vie, tout simplement et d'aimer autant la vie que dans la chanson de Renaud qui donne le titre au film et qui cloture de belle manière le générique de fin de ce film qui devrait connaitre une belle carrière en salles, lors de nombreux festivals et débats prévus tout au long de la France.
ET">https://vimeo.com/188625277">ET LES MISTRALS GAGNANTS - Film-annonce from Nour">https://vimeo.com/user19820501">Nour Films on Vimeo.https://vimeo.com">Vimeo.>