L’art du crime : une “sérial-bédé” historique de très bonne tenue.
Pendant le dernier festival de Lyon Bd on est tombé en arret devant L’art du crime , cette série-concept qui propose en BD une rencontre entre le polar et les Arts se décline suivant leur classement académique : littérature, peinture, théâtre, sculpture, musique, architecture, cinéma, audiovisuel et bande dessinée..
Chaque album s’inscrit dans une époque bien définie et dans la recherche et la description minutieuse de la création dans un art majeur.
Voilà ce que Michel qui vient de finir le tome 5 nous en dit :
Les arts majeurs qui sont, révisons donc en vue d’une prochaine partie de « Trivial Pursuit (une partie de quoi ?? dirons les plus djeunes des lecteurs de baz'art),:
1- L’Architecture, 2 La Sculpture, 3 La Peinture, 4 La musique, 5 Littérature et poésie, 6 Le théâtre et la danse, 7 Le Cinéma, 8 Les Médias, 9 La Bande-Dessinée. ...(et Baz’art en 10)
Cinq albums sont déjà sortis :
« Planches de Sang » où une bédé culte va devenir le fil rouge d’un engrenage sanglant.
« Le paradis de la terreur » peinture et bohème à Montmartre, une fable morbide que n’aurait pas renié Oscar Wilde et Edgar Allan Poe réunis.
« Libertalia La Cité Oubliée » en plein conflit entre pirates, flotte Anglaise et Armada Hollandaise le rêve de la construction d’une ville et d’une société plus juste dans la jungle de Bornéo.
« Electra » Mort d’un jeune sculpteur dans la Grèce Antique, sous le trait de plume léger d’Eric Libergé.
« Le rêve de Curtis Lowell » vie et mort d’un dessinateur de story-board pour Hollywood, entre Monument Valley et San-Francisco.
Belle idée et formidable architecture des récits. Chaque album crée un lien avec les autres construisant une fresque passionnante.
Les Editions Glénat ravissent le lecteur comme elles avaient su le faire il y a quelques années avec : « Le Décalogue » d’auguste mémoire. Vivement la suite.