Green Book sur les routes du sud : un film salutaire et chaleureux !!
Auréolé de ses trois victoires aux Golden Globes (sur cinq catégories où il était en lice)Green Book : Sur les routes du sud sort en salles le 23 janvier dernier, faisait incontestablement partie des évenements cinématographiques de ce début d'année .
Tiré d'une histoire vraie, Green Book sur les routes du Sud ressuscite l'amitié improbable entre le pianiste prodige afro-américain Don Shirley et son chauffeur sur fond de ségrégation.
Green Book est le premier film en solo de Peter Farrelly, à qui l’on doit, entre autres, Mary à tout prix, Dumb and Dumber ou encore Fous d’Irene, tous réalisés avec son frère Bobby. Le film de Peter Farrelly compte parmi les films les plus en vue pour la prochaine cérémonie des Oscars.
Green Book raconte l'histoire du pianiste noir Donald Shirley, joué par Mahershala Ali, qui osa faire une tournée dans le sud des États-Unis encore régi par la ségrégation raciale en 1962, sous la protection d'un garde du corps d'origine italienne, Tony Lip, joué par l'épatant Viggo Mortensen.
On peut voir le film " feel good" de Farrelly en famille pour expliquer à ses enfants le racisme, ce n'est pas la moindre vertu de ce film o combien utile.
Un excellent film hollywoodien et familial a pour toile de fond la ségrégation raciale en 1962, en plein mouvement d'émancipation contre la ségrégation sociale.
1962, c'était hier et c'était pourtant 100 ans après la guerre de la sessession : les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour.et le constat de cette époque et de ce Sud profond donne parfois la nausée.
Ce long métrage chaleureux est nécessaire et même si le scénario est parfois un peu (trop?) balisé, Hollywood oblige, il donne quand même sacrément envie de s'engager .
Il est d'ailleurs intéressant de le mettre en perspective avec "qu'est qu'on a fait encore au bon dieu 2?", qui cartonne en ce moment : si le premier rend sympa et excusable le raciste, le second met en lumière les conséquences de la pensée du raciste.. bien plus profond et utile, non ?