L'arabe du futur 5 : Riad Sattouf, toujours aussi brillant..et même encore plus !
Certes novembre 2020 est un mois particulièrement éprouvant avec ce confinement aux impacts énormes sur la culture mais il y avait quand même au moins un point positif celui où Riad Sattouf a publie deux ans après le quatrième le cinquième tome de son autobiographie dessinée l'arabe du futur dont on a chanté les louanges à chacune de ses précédentes sorties .
Le tome précédent s'était terminé sur un coup de théâtre, un coup d'état comme l'auteur le dit sobrement lors des interviews nous laissant tous comme à la fin de l'épisode d'une bonne série.
Alors alors ? Fin du suspense, l'auteur n'a rien perdu de son génie à faire rire dans une bulle puis à bouleverser dans la bulle suivante.
Ce que l'on peut reprocher à certaines bandes dessinées, qu'on ne citera pas par bonté d'âme, à savoir être beaucoup moins dans l'introspection qu'un roman ne s'applique absolument pas à l'Arabe du Futur.
Bien au contraire Riad Sattouf excelle à nous faire pénétrer dans les pensées de son héros principal (lui adolescent dans ce tome 5) grâce à des bulles rouges au dessus de la tête du personnage. Le lecteur est ainsi plongé dans les scénarios imaginés par Riad Sattouf suite à l'enlèvement de son petit frère par son père.
Quand Riad Sattouf parle de son adolescence, des blagues pourries que déclenche son nom de famille systématiquement, de son premier amour et des premières lettres échangées, des dominants (je les appelais plutôt les élèves populaires dont je ne faisais pas partie), ça fait tilt à chaque fois !
Dans ce volet 5 de L’Arabe du Futur, on apprend aussi pas mal de choses sur ce qui a nourri et influencé Riad Sattouf dans son oeuvre (les romans qu’il lit, les premiers dessinateurs de bandes dessinées qu’il découvre et qui sont un choc pour lui).
Est ce parce qu’il est touchant (il est toujours celui qui essaie de faire rire sa mère et sa grand mère désespérées par la situation, celui qui essaie de voir le côté positif (trait qu’on retrouve, il me semble, dans les dessins qu’il poste sur son compte Instagram régulièrement), est ce parce que ses références sont celles de notre jeunesse aussi (Mitterrand, Nirvana, Perdu de vue) mais j’ai été incapable de m’arrêter de lire L’Arabe du Futur une fois commencé.
Non seulement L’Arabe du Futur est riche, drôle, émouvant mais en plus c’est un des rares titres qu’on lit tous (mes deux ados aussi) avec le même plaisir ! Et dire que le prochain à venir sera le tout dernier de la série on a à la fois hâte et triste d'avance !
Le cinquième tome de L'Arabe du futur, est disponible en librairie à partir de ce jeudi 5 novembre.
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