Inexorable : Fabrice Du Welz réussit parfaitement son film hommage aux thrillers des 90's
Dans ce film sorti dans les salles le 6 avril, qu'on a vu à sa sortie mais dont on a pas encore parlé, Fabrice Du Welz (cinéaste belge de Calvaire ou d' Adoration) met en scène un écrivain en panne d’inspiration et sa riche épouse confrontés à une jeune fille énigmatique et sanguinaire.
Benoît Poelvoorde et Mélanie Doutey frissonnent de concert avec le spectateur qui n'en demande pas tant, dans cette fiction troublante sur des personnages confrontés aux zones d’ombre de leur identité familiale et à leurs mensonges.
Fabrice Du Welz nous livre un film noir psychologique et vénéneux un film chargé de chair, de sensualité, de trouble, d’ambiguïté, de tensions.
Il réussit largement son hommage aux thrillers américains des années 90 de La main sur le berceau à JF cherche appartement avec ce ,huis clos intense et viscéral où le 35mm offre un écrin de toute beauté à trois acteurs bien inspirés notamment un Benoît Poelvoorde plongeant dans l'abime avec subtilité..
Le travail aussi bien sur la photographie et le son contribue à faire d'inexorable un film parfaitement maitrisé et moins radical et plus accessible que certains de ses longs métrages précédents . Et la jeune Alba Gaia Bellugi , ambigüe à souhait, est une belle révélation.
Ce film passé un peu trop inapercu continue pourtant d'imposeR Fabrice du Welz comme l’un des RARES cinéastes capables de nous étonner et de faire des longs métrages souvent marquants.
@fabriceduwelz réussit son hommage aux thrillers américains des années 90 avec son #Inexorable ,huis clos intense et viscéral où le 35mm offre un écrin de toute beauté à trois acteurs bien inspirés notamment un Benoît Poelvoorde plongeant dans l'abime avec subtilité.. pic.twitter.com/n4lJs5dHwb
— Baz'art (@blog_bazart) April 10, 2022