Critique : Le parfum vert :une comédie d'espionnage idéale pour Noël
Pour son troisième long-métrage de fiction, Nicolas Pariser revient auréolé du succes du très plaisant Alice et le maire avec une comédie d'aventures dont les clins d'oeil à Hitchcock, Agatha Christie ou encore Hergé sont clairement assumés.
On a pu voir le film en avant première avant sa sortie en salles, on vous en dit plus dès à présent :
Un acteur meurt sur scène en pleine représentation, Rémi, son partenaire, recueille ses dernière paroles sibyllines où il sera question d'un parfum vert. Ensuite, pour ce trentenaire lunaire, plus rien ne va. Il est enlevé puis relâché, puis recherché par la police.
Dans sa cavale, il rencontrera une dessinatrice de bédé toute émoustillée par l'aventure.
Une aventurebeaucoup plus dangereuse qu'il n'y parait, de Paris à Budapest en passant par Bruxelles les cadavres commencent à s'amonceler autour d'eux.
Une vraie comédie d'espionnage comme avant, avec Whodunit et Macguffin et de vrais mystérieux méchants voulant détruire la démocratie à grands coups de complotisme et de fake news et surtout un vrai plaisir de cinéphile.
Imaginez " La cinquième colonne", "La mort aux trousses", ou "L'homme qui en savait trop" soupoudrés d'humour Hazkhénaze, et "Meutre mystérieux à la Comédie Française", Nicolas Pariser rend hommage à Alfred Hitchcock et Woody Allen en même temps.
Mais comme il a aussi gardé son âme d'enfant il rend un subtil et mérité hommage à Raymond Macherot un géant oublié de la bande dessiné franco-belge.
Bref un scénario malin qui nous tient en haleine, des acteurs qui prennent au sérieux la comédie, mais pas trop quand même, une photographie et une lumière très vingtième siècle, "Le parfum vert" est le film parfait pour des vacances de Noël.
Ca tombe bien, il sort le 21 décembre en salles!