DREAM SCENARIO [CRITIQUE]: Dreams are my reality
Un professeur d'université, quinquagénaire atone, éteint et bedonnant se retrouve aimé et adulé depuis qu'il peuple les rêves de ses étudiants puis ceux de personnes qui ne l'avaient l'avais jamais vu auparavant.
Une situation surréaliste qui devrait passionner tous les onirologues de la planète, mais qui surtout fascine les réseaux sociaux et les médias.
Paul devient un père super cool aux yeux de ses filles et de leurs amis, des anciens collègues chercheurs plus ambitieux reprennent contact avec lui, les agences d'influence et les chaines de télévision ont très envie de profiter de cette toute nouvelle notoriété.
Une célébrité bienvenue pour Paul le terne, jusqu'au jour où...
Comédie à la Woody Allen avec une pointe de fantastique. Après " Sick of myself " qui interrogeait déjà le monde des influenceurs, Kristoffer Borgli plonge un humain lambda dans l'essoreuse de la notoriété et Paul Matthews, notre pauvre professeur en ressortira tout ébouriffé.
Film drôle et réjouissant qui malmène son " héros malgré lui " pour nous faire prendre conscience de la vacuité de la célébrité et de l'insanité du monde de la communication.
Une fable morale et amère sur le besoin de reconnaissance dans laquelle Nicolas cage, méconnaissable est formidablement convaincant.
Après " Winter Break", encore une très bonne comédie américaine pour cet hiver.
DREAM SCENARIO avec Nicolas Cage au cinéma le 27 décembre-