Critique Théâtre: Les poupées persanes - Le Radiant de Caluire-et Cuire - le 31/01/2024
Mise en scène par Régis Vallée, la pièce les Poupées Persanes arrivait à Lyon, au Radiant de Caluire et Cuire pas plus tard hier soir après avoir fait salle comble à Paris.
Après La Main de Leïla, Aïda Asgharzadeh nous plonge dans un conte persan, l’histoire d’amour de Bijan et Manijeh, couple mythique des légendes perses.
Elle nous raconte l’histoire d’une révolution, d’un peuple sacrifié et d’une jeunesse forte, combattante, ainsi qu’une merveilleuse histoire d’amour entre Bijan et Manijeh.
Nous les retrouvons en plein Iran des années 70. Derrière cette histoire, s’entremêlent les destins de quatre universitaires à l’arrivée au pouvoir du régime islamique.
Ce récit éclot au cours de la révolution iranienne pour finir au cœur de la France à l’an 2000, perdu au milieu des montagnes.
Cette histoire n’est point de l’ordre de l’imaginaire, c’est l’histoire de milliers de personnes, dont celle des parents de la dramaturge.
Comment transmettre un tel récit aux générations futures ? Les Poupées Persanes, parle de l’histoire des parents d'Aïda Asgharzadeh qui ont fui le régime après la révolution de 1978
Il y a autant d’émotions en montrant la réalité que des doses d’humour. nécessaire pour aborder un tel sujet et cette flamboyante saga familiale qui joue avec les époques, résonne aujourd’hui d’autant plus fort encore, au regard des événements qui bouleversent l’actualité dans cette région du monde.
Retrouvez notre entretien suite à notre rencontre avec une artiste passionnée qu'est Aïda Asgharzadeh