LESCOP : Rêve Parti un nouvel album et bientôt en concert près de Lyon
Lescop, le retour de la New wave à la française
Le retour de Lescop avec ce troisième album ressemble à la réinvention imparable d’une new wave à la française.
La pop de Lescop est de retour avec un nouvel album, Rêve Parti.
Fidèle à l'esthétique synthétique des années 80, cet enfant naturel du rock et du punk reconnecte avec l’essence même de la candeur (sombre et joyeuse à la fois) de son premier tube « La forêt »…
Un titre dans lequel il autorisait ainsi toute une génération avide de sens et de sons nouveaux à danser sur les charbons ardents d’une hybridation qui fait l’identité de la pop française d’aujourd’hui.
En tandem avec le réalisateur Thibault Frisoni, Lescop a construit son édifice pop de 13 chansons lumineuses autour du thème de la mutation, de l’amour et de la renaissance. Tandis que l’empreinte poétique de Pasolini voisine avec celles de Bob Dylan, Etienne Daho, ou Daniel Darc, trilogie majestueuse d’inspiration qui atteste d’un retour à l’essence même de la pop.
Mélodies entêtantes, rythmiques saccadées, textes subtils sur les doutes et les ruptures qui l'ont récemment traversés, Rêve parti a été réalisé par Thibaut Frisoni et mixé par Ash Workman (Metronomy, Baxter Dury).
Sur scène, terrain de jeu qu’il affectionne plus que tout, il sera plus Lescop que jamais, synthétiquement électrique.
On pourra aisément le vérifier dès la semaine prochaine, le 9 mars à la nouvelle salle de la Rayonne à Villeurbanne.
Le titre transpire une frénésie pop et synthétique quelque part entre Metronomy et la ballade Faitfhullienne de Lucy Jordan.
Ce track nous plonge dans l’ivresse d’une jeunesse, des garçons, pas encore tout à fait hommes, qui luttent avec leurs corps pour arme et leur virilité affolante, déchiré entre une fragilité insondable et une brutalité primitive.
Lescop en profite pour interroger sa propre relation à la masculinité, lui qui dans un autre temps avait fréquenté dans une sorte de rite initiatique ces garçons sauvages… Pasolini, Burrough, Genet. "C’est aussi un hommage à ces petits cœurs de salauds qui tentent d’étouffer leur naïveté…"
« Tout le monde cherche à affirmer des choses, tout le temps. Pour moi, s’il y a bien un dernier endroit où l’on doit défendre les vertus du doute, c’est dans le travail artistique. »
LESCOP