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Critique- Madame Hofmann : les héros invisibles et sublimes Sébastien LIFSHITZ
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Sébastien Lifshitz, le réalisateur de Petite fille, Adolescentes et du documentaire sur Bambi était la semaine passée l’invité d’honneur du festival Ecrans Mixes .
Cinéaste discret et grand portraitiste, Sébastien Lifshitz donne la parole aux anonymes et aux invisibles avec un intérêt particulier pour les questions du genre et de l’adolescence. Il a profité pour présenter en avant-première de Madame Hofmann, très puissance observation du travail de Sylvie Hofmann, infirmière en chef du service oncologie, en poste depuis quarante ans à l’Hôpital Nord de Marseille, le tout tourné durant l’épidémie de coronavirus.
L'hôpital est dépeint ici comme un endroit dans lequel la solidarité est vital pour pouvoir résister face à la pression et au stress quotidien.
Sébastien Lifshitz fait des invisibles des héroïnes du quotidien sublimes et contemporaines. Il a ce talent pour saisir une humanité brute et touchante, dans un film à la fois grave et solaire, lourd et lumineux, à l'image de la ville de Marseille qui sort de décor.
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