Une sélection ciné pour tous les goûts!!!
Contrairement à la semaine précédente ( Ah, Mélanie), je ne vois aucun film incontestable, qui passerait 100 coudées au dessus des autres. Au contraire, j'ai hésité entre plusieurs, mais finalement les 3 que je retiennent forment un ensemble totalement hétérogène, donc complémentaire:
1. Le Chat Potté:
Le pitch :
Bien avant sa rencontre avec Shrek, le légendaire félin s’était embarqué dans un périple riche en rebondissements, avec la ravissante et rusée Kitty Pattes de Velours et Humpty Alexandre Dumpty, afin de s’emparer de la fameuse Oie aux Œufs d’Or pour sauver la ville où le Chat Potté a grandi.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que même si le film ne m'avait pas tenté, je suis pratiquement sûr de m'y coller, les bandes annonces passant depuis plusieurs mois dans les salles, mon fiston me fait un forcing du tonnerre pour que je l'y emmène;
- parce que ces bandes annonces en question sont plutot réussies et laisse à penser qu'on à affaire à un film d'animation soigné et aux nombreuses péripéties;
- parce que le Chat Potté, personnage emblématique de la franchise Shrek (apparu depuis le second volet) est justement celui que je préfère dans les aventures de l'ogre vert, faut dire que j'aime bien les chats, en vrai, du moins plus que les ânes... et surtout plus que les ogres verts :o)
- Parce qu'Antonio Banderas semble s'être bien marré en faisant le doublage du Chat potté, et sa rencontre vocale avec Salma Hayek dans le rôle de Kitty Pates de Velours vaut son pesant de croquettes :o)... bon mon fils n'étant pas parfaitement bilingue et ne maitrisant pas tout à fait la lecture des sous titres, il est fort probable qu'on le voie en VF, mais les voix française a l'air pas mal du tout également.
Le Chat Potté - bande annonce VOST
Le pitch : Devenu un citoyen rangé, vivant depuis 40 ans avec Janou, épousée alors qu'il était en prison, l'ancien cerveau du fameux gang des Lyonnais, Momon, 60 ans passé, voit son passé subitement le rattraper lorsque Serge Suttel son ami d'enfance en cavale réapparaît et se fait coffrer par la police.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que ce film, comme son nom l'indique, sé déroule dans la ville où je vis depuis plusieurs années, et cela fait bien 2 ans maintenant que j'ai entendu parler de ce film, tourné à Lyon depuis plus d'un an (j'ai même commencé à faire la queue pour être figurant dans le film, puis j'ai abandonné en cours de route, car j'étais loin d'être le seul à avoir cette envie) et qu'il est même sur nos écrans depuis la semaine passée avant la sortie nationale;
- parce que l'histoire me tente assez : j'aime pas les films de mecs ( special dédicace to Potzina), je veux dire les films guerre, d'action, et de science fiction, mais les films de voyous avec le code de l'honneur, les trahisons, les jeux de dupe face à la police, bref tout une pan du cinéma américain de Scorcece à De Palma ( le pitch fait d'ailleurs beaucoup penser à l'Impasse, un de mes chefs d'oeuvre eternels), ca me fait bien vibrer, en général;
- parce qu'Olivier Marchall, cinéaste fortement décrié par la critique institutionnelle, est un metteur en scène pour qui j'éprouve une vraie tendresse : son cinéma, gonflé aux testostérones possède souvent une énergie et un lyrisme assez flamboyant qui ne me laisse pas insensible.
- et parce que j'ai appris que j'avais gagné 2 places pour le voir grace au blog de crèpe Georgette, donc forcément je vais pas décliner cette invitation, ca serait malpoli:o)
Les Lyonnais - Bande-Annonce (Olivier Marchal) [VF|HQ]
Le pitch :
Martin, la trentaine part soudainement à Los Angeles suite au décès de sa mère, avec qui il était faché depuis plusieurs années. Ce séjour dans la ville de son enfance lui permettra de faire le deuil de sa mère et du personnage froid et distant qu'il s'était construit au fil des ans.
Pourquoi je veux y aller :
- parce encore plus que pour Olivier Marchall, j'éprouve une réelle sympathie pour Mathieu Demy (l'acteur et l'homme) , que je suis depuis plus d'une décennie, et qui m'avait énormement charmé dans plusieurs films de Jeanne et le Garcon formidable à Nos enfants chéris, en passant par le méconnu et pourtant génial Quand nous serons grand;
- parce que fils de deux grands cinéastes ( Jacques Demy et Agnès Varda), il semblait parfaitement logique que M. Demy passe à son tour à la mise en scène, et je suis curieux de savoir ce qu'il a récupéré des gênes de ses parents;
- parce qu'il avait mentionné l'existence de ce tournage en juillet dernier, lorsque je l'avais vu présenté l'avant première de son dernier film en tant qu'acteur, l'art de séduire, et qu'il avait parlé d'Americano avec beaucoup d'humilité et de simplicité ( bon légerement plus que Mélanie Laurent, je suis bien obligé de le reconnaitre)
- parce que cette histoire de virée d'un frenchie aux USA, sous couvert de rédemption personnelle, et de portraits de plusieurs paumés de LA a tout pour me plaire de prime abord;
- parce que le casting est trés intriguant, de Salma Hayek ( beau doublé de la semaine) à Chiara Mastrioanni en passant par Jean Pierre Mocky, très rare devant les écrans...
AMERICANO : BANDE-ANNONCE Full HD
Voilà mon tiercé de la semaine, un peu dans le désordre cette fois ci. Pas de Luc Besson au programme, ca ne surprendra pas Miss Potzina, mais j'ai quand même un peu hésité à l'inclure, car j'avoue que son projet de retracer la vie du prix Nobel de la paix 1991 a au moins le mérite de l'ambition, pas comme son Arthur et ses minimous ou autre Yamakasi... Pas de Footnote non plus, malgré son humour proche semble t il de Woody Allen, et son prix du scénario à Cannes ( prix qui en général m'interesse énormement, vu ma grande prédilection pour le scénario dans un film, en régle générale.
Finalement une semaine sans film incontestable, certes, mais avec énormement de curiosités quand même, et vraiment pour tous les goûts..... Il devrait être facile d'en trouver un qui vous plaise, pas vrai?