tamara-BRD-236x300  « Tamara », la très sympathique héroïne rondouillarde de la BD éponyme de Zidrou et Darasse  est devenu l'an dernier un film réalisé Alexandre Castagnetti, ex La Chanson du dimanche et récent adaptateur du plutôt sympathique « Grimoire d’Arkandias »)  qui  est sorti en DVD chez TF1 vidéo  le 28 février dernier.

A l'origine,  Tamara est une bande dessinée belge écrite par Zidrou, dessinée par Christian Darasse et éditée chez Dupuis, qui raconte les aventures d'une jeune fille mal dans sa peau. Au départ connue sous le nom de Tamara Boula, l'auteur a ensuite publié d'autres volumes en laissant uniquement le prénom du personnage.

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 Tamara vit avec sa mère Amandine, son beau-père brésilien Chico et la fille de celle ci. Tamara n'est pas l'adolescente qu'elle rêverait d'être : elle a quelques kilos en trop, n'a pas d'ami, ni de chéri. A l'école, tout le monde se moque d'elle.

Du moins jusqu'à l'arrivée de Diego, le plus bel être que Tamara ait jamais rencontré. Elle tombe aussitôt amoureuse de lui, comme presque toutes les filles de son école, et il semblerait bien que Diego ne soit pas indifférent au charme de la jeune fille.

 Après Boule et Bill, L’élève Ducobu ou encore Les profs,  cette nouvelle adaptation de BD sur grand écran montre que le 9ème art n'a pas fini d'inspirer les cinéastes.

 

Voilà une comédie adolescente, un "teen movie " comme les américains aiment tant en faire plutôt fraiche et sympathique, et le ton général est tout à fait dans l’air du temps – Tamara s’avère donc une comédie tout à fait recommandable.avec en toile de fond une petite réflexion pas idiote  sur les apparences et les faux semblants qui parlera aux adolescentes coeur de cible de ce film.

Car derrière les clichés de la comédie française pour adolescent se cache un réel sujet de fond sur cette période irritable.

  Feel good movie à l’efficacité  évidente  Tamara s’avère une réussit mineure  avec des comédiens  sympathiques et justes, et dévoilent pour certains une réelle personnalité de comédien(ne), notamment dans des seconds-rôles savoureux comme Blanche  Gardin, Bruno Salomone…), 

Tamara n’évite certes jamais vraiment la caricature, mais on sera indulgent devant ce long métrage qui aborde sans complexes et de façon plutôt réaliste un passage pas évident à traiter étant un peu à mi chemin entre La Boum et LOL pour citer les exemples français les plus emblématiques du genre.

Dans les bonus on notera une série de scènes coupées,  avec notamment une scène hilarante où l'on voit Blanche Gardin s'essayer à un solo de trompette, et l'invontournable bêtisier de 8 minutes environ dispensable mais bien à l'image de la bonne humeur transparaissant dans le film...