"Ces enquêtes, particulièrement longues et documentées, sont vouées à confondre des criminels de guerre, parfois à les arréter, dans tous les cas, à s'assurer concrètement, par loyauté à ll'Histoire et aux victimes, de leur culpabilité, afin qu'ils puissent être jugés, à la hauteur de leur responsabilités."
Institutions internationales, ONG, Cour pénale, renseignement français et bien d'autres travaillent de concert avec l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), où à officié le colonel Eric Emeraux, jusque encore récemment.
Ce responsable de cette petite unité de gendarmerie nationale a, pendant plusieurs années, coordonné la traque de génocidaires et criminels de guerre depuis Paris. Dans La traque est mon métier, il nous dévoile en détail les filatures, les surveillances téléphoniques, les interpellations et les auditions de ces criminels de guerre recherchés pour des faits de la plus haute gravité.
Comment traque-t-on les criminels de guerre ? comment devient on un genocidaire ? Quels en sont les mécanismes ? Autant de questions abordées dans ce passionnant essai qui se lit comme un thriller et qui met en lumière une mission aussi méconnue qu'indispensable.
« La traque est mon métier », d’Eric Emeraux, Plon, 336 p., 21 €. Plon