L'homme de la cave : un huis clos anxiogène sous fond de révisionnisme
Un jeune couple amoureux et plutôt confortable financièrement parlant décide de vendre une cave dans l’immeuble où ils habitent.
Un homme d'un abord plutôt ordinaire, se présente pour faire la transaction et y entasser selon ses dires les vêtements de sa mère.
.Très vite le couple s'aperçoit que , l’homme s’y est installé.
Les choses s’enveniment vite lorsque les convictions négationnistes de l’homme sont découvertes par les habitants de l’immeuble, et se répandent insidieusement depuis la cave…Le couple décide d’annuler la vente, mais l’homme refuse de partir. Cette transaction anodine va tous les emporter dans une spirale infernale.
Plutôt habitué au registre de la comédie lègère entre les femmes du sixième étage et alceste à Bicyclette , le metteur en scène Philippe Le Guay change radicalement de genre avec l'homme de la cave, en salles ce jour, un thriller dramatique en forme de huis clos anxiogène sous fond de révisionnisme et de complotisme.
Un sujet, bien dans l’air du temps , mais peu traité au cinéma et plutôt délicat à aborder
Un bon a priori de départ mais hélas une impression mitigée à la vision de cet homme de la cave.
L’homme de la cave vaut surtout pour cette forte confrontation entre deux excellents acteurs François Cluzet (dans un rôle pourtant difficile) et Jérémie Rénier, et son pitch de départ qui montre le processus permettant la diffusion d’idées extrêmes au sein d’une société.