3 nouvelles expositions du Mac de Lyon : un voyage pour oublier le temps
Le MAC LYON explore la question des collections avec trois nouvelles expositions :
• Sylvie Selig, River of no Return: au 1er étage, le macLYON offre sa première exposition muséale à l’artiste Sylvie Selig, révélée lors de la 16e Biennale de Lyon en 2022 et dont l’immense œuvre River of no Return sera présentée pour la toute première fois.
• Désordres — Extraits de la collection Antoine de Galbert : au 2e étage, le musée invite le collectionneur Antoine de Galbert à exposer un large choix d'œuvres de sa collection personnelle, éclectique et singulière. Pour l’exposition au macLYON, de nombreuses œuvres rarement montrées sont sélectionnées.
• Friends in Love and War — L’Éloge des meilleur·es ennemi·es : au 3e étage, l'exposition conçue en collaboration entre Ikon et le macLYON, présente une sélection d'œuvres des collections du British Council et du Musée d’art contemporain de Lyon autour du thème de l'amitié.
Ce printemps le MAC nous offre un voyage. Un voyage où l'on oublie le temps. Un voyage dans l'Histoire du monde d'aujourd'hui comme dans celui d'hier. Un voyage au pays du beau, du vif et de l'acidulé, mais aussi au pays du fort, de l'inquiétant et du dérangeant.
Ce printemps nous explorerons " River of no return" la gigantesque toile de Sylvie Selig exposée pour la première fois dans sa totalité. Cent quarante mètres d'une Histoire de l'Art revisitée par les influence de toute une vie d'artiste. Notre existence n'est-elle pas elle-même une rivière sans retour ?
Une toile d'une puissance rare, une odyssée dans un monde onirique, chimérique mais aussi réaliste et politique. Parcourant l'œuvre de Sylvie Selig, oui c'est une œuvre que l'on parcourt, un concentré d'émotions nous submerge devant les membres de sa famille imaginaire installés tout près, sculptures observatrices, gardiennes du travail et de l'âme de l'artiste.
" River of no return" mérite à elle seule la visite, mais le Mac, dans sa générosité proverbiale, nous invite à musarder à travers la collection d'Antoine de Galbert, mécène et collectionneur d'Art, philanthrope et humaniste. Une vie d'objets hétéroclites et pourtant une exposition particulièrement homogène. Des " Désordres" harmonieux formidablement mis en valeur par l'orchestration d'un chef aux goûts très sûrs.
Pour terminer cette promenade émotionnelle, sensorielle et existentielle, nous revisiterons le sens de notre vie amicale. Dans une sélection de peintures, de photographies, de gravures ou d'installations, nos amitiés nous questionnent. " Friends in love and war ", vaste programme.
Le printemps s'annonce bien.