[CRITIQUE] Aimer perdre : l'esprit trash mais bon enfant du cinéma belge
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De galères en galères, de Charybde en Scylla et avec beaucoup de détermination, Armande, jeune fille magouilleuse, bluffeuse et pas très bonne camarade, passe à coté de la vie.
Il faut dire qu' Armande a un sale défaut, en plus de tous les autres, elle aime le jeu.
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Dé 10 000 ", " Poker ", et même" Pile ou Face " n'importe quel jeu fait l'affaire, car elle apprend vite la bougresse. Et cette nuit elle pourrait aussi gagner cash au jeu de l'amour, si le hasard ne s'en mêlait pas.
Une nuit à Bruxelles et une spirale autodestructrice qui devient du grand art masochiste. L'esprit " Strip Tease n'est pas loin dans le parcours chaotique d'Armande.
L'esprit trash mais bon enfant, l'humour et les personnage sont surréalistes, et l'esthétisme entre Snapchat,Tik-Tok et Télé nineties.
Harpo et Lenny Guit nous parlent de notre époque et des marginaux qui la peuplent, un peu comme les frères Dardenne, mais qui auraient mis les doigts dans une prise.
Et le film de poser un regard politique mine de rien sur la précarité et la représentation des femmes à l'écran, porté par la performance tout en panache de Maria Cavalier Bazan.
C'est drôle, décalé, cru, poétique et coloré, bref c'est Belge tout simplement.
A voir sur les écrans dès le 26 mars prochain.