Quais du Polar 2025- Python, Sebastien Gendron auteur animalier barré et drôle
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Constance est au bord du craquage total à cause de son fils Hippolyte, un psychopathe de 5 ans dont l’imagination n’a aucune limite lorsqu’il s’agit de persécuter sa pauvre mère.
Alors qu'elle est prête à tout plaquer pour l’Inde sous une fausse identité, son mari a la mauvaise idée de mourir, la laissant seule avec cet infernal enfant.
Mais un voisin providentiel, un peu louche sur les bords, pourrait lui sauver la mise… Pendant ce temps, sous leurs pieds, un reptile géant rode dans les canalisations… Légende urbaine ou véritable menace ?
On en pense quoi?
Chevreuil le précédent roman animalier de Sébastien Gendron était une comédie noire bien trash et impertinente qui commence de façon vraiment dégueu et qui donne le ton.
Dans "Python", deuxième partie de son triptyque animalier, l'auteur conserve cet humour noir, une écriture brutale et des situations grotesques pour évoquer la méchanceté ordinaire, une méchanceté bien grasse nourrit par la connerie de l'homme, sa peur de l'autre et son incapacité à s'éduquer correctement.
Sébastien Gendron réussit à nous faire rire d'une humanité à la dérive.
Une lecture déjantée, barrée, à apprécier au 15eme degré mais salutaire pour trouver le recul nécessaire à notre société actuelle
Pourquoi le Python du titre ?
Parce que le récit de Sébastien Gendron est rythmé par les apparitions d'un python nonchalant qui circule à travers les canalisations du lotissement, tissant la métaphore de l'ambiance oppressante de ce quartier clos, aussi étouffante qu'une accolade de ses anneaux.
A l'instar de Chevreuil, le roman commence dans un parc animalier extraordinaire et innovant et assez singulier. Même délire au livre III???
La citation
"C'est ainsi qu' 5 ans, Hippolyte s'est retrouvé face à un écran de 75 pouces à regarder la scène d'introduction de Halloween.
On imagine, la suite a été très compliquée pour lui et tout autant pour le super grand père. Mais le lendemain Hippolyte voulait un costume d'Harlequin comme dans le film de Carpenter et Serge était pas peu fier de sa trouvaille de cinéphile."
1945-2025 : 80 ans de la Série Noire.
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