Festival Lumière 2025- L’Amour qu’il nous reste, rencontre avec Hlynur Pálmason
Vous savez, c’est difficile de tout concilier : faire ce qu’on aime, payer ses factures, prendre soin de sa famille. Dans le film, j’explore ces questions à travers le personnage d’Anna. Il y a des moments amusants car la vie d’artiste, ça veut aussi dire réussir à montrer son travail. C’est pour cela que j’ai inclus les scènes avec le galeriste – elles ont l’air dingues, mais le monde réel est souvent plus dingue que la fiction.
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Crédit photo : Loic Benoit_Festival Lumière
Écrit et réalisé par Hlynur Pálmason L’AMOUR QU’IL NOUS RESTE illustre une année dans la vie d'une famille alors que les parents naviguent dans leur séparation.
Avec de nombreux moments ludiques et sincères, le film dépeint l'essence douce-amère de l'amour fané et des souvenirs partagés au milieu des saisons changeantes.
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Sur un an, Hlynur Pálmason dissèque une séparation avec beaucoup de pudeur et autant d’allégories oniriques ou fantastiques, toujours profondément ancrées dans le vivant.
Après l’excellent Godland (2022), le réalisateur plasticien confirme son habileté à sublimer, toujours en format carré, les jolis détails du quotidien.
Hlynur Pálmason, interviewé par Didier Allouch et Thierry Frémaux nous a donné quelques clés sur son cinéma et sur ce film qui ne ressemble à aucun autre.
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Crédit photo : Loic Benoit_Festival Lumière
" Je préfère me mettre au travail sans idées trop précises à l’avance, pour garder au tant d’honnêteté et de spontanéité que possible dans mes films, en restant au plus proche de l’expérience humaine réelle. Quant aux sujets, je brasse toujours large.
Ce film là parle de la nature, de ce que l’on construit, reconstruit ou détruit, de ce qui nous rassemble et nous sépare, de problèmes de communication et de sentiments contraires. Mais en son cœur, c’est d’abord une œuvre sur la famille, dans le prolongement de mes courts et longs métrages précédents"
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Crédit photo : Loic Benoit_Festival Lumière
"L’idée de L’AMOUR QU’IL NOUS RESTE m’est venue pendant que je tournais NEST, pour lequel j’ai filmé mes enfants dans une ca bane dans un arbre sur une période d’un an et demi. À force de filmer, j’ai commencé à me demander ce que faisaient les parents pendant ce temps, puisqu’ils étaient toujours hors-champ : on entendait parler d’eux, sans jamais les voir. Peu à peu, j’ai imaginé d’autres fils narratifs qui s’entremêlaient et s’enrichissaient mutuellement."
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Crédit photo : Loic Benoit_Festival Lumière
"La question du film, c’est : que faisons-nous de notre temps ? Qu’est-ce qui compte vraiment ? Le temps qu’on passe avec sa famille, ceux qu’on aime, les souvenirs qu’on se crée. Et ça touche à la vie même, à la mémoire, au sentiment d’appartenance. Qu’arrive-t-il à une famille quand les parents se séparent, que deviennent les souvenirs et les moments partagés ? Que devient l’amour qu’il leur reste."
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L'amour qui reste, présenté mardi 14 octobre dans le cadre des avant première du Festival Lumière
en salles le 17 décembre 2025
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