[CRITIQUE] THE CORD OF LIFE de Sixue QIAO - couper et accepter la finitude.?
Alus, un jeune musicien mongol qui vit et travaille à Pékin, revient dans sa famille.
Son frère aîné s'occupe de leur mère qui commence à développer des symptômes de la maladie d'Alzheimer.
Enfermée dans un appartement la vieille dame devient de plus en plus incontrôlable.
Alus décide de retourner avec elle dans la maison, berceau familial, il espère que les grands espaces des steppes mongoles de son enfance retarderont les ravages de la maladie.
Alus, un jeune musicien mongol qui vit et travaille à Pékin, revient dans sa famille. Son frère aîné s'occupe de leur mère qui commence à développer des symptômes de la maladie d'Alzheimer. Enfermée dans un appartement la vieille dame devient de plus en plus incontrôlable.
Alus décide de retourner avec elle dans la maison, berceau familial, il espère que les grands espaces des steppes mongoles de son enfance retarderont les ravages de la maladie.
Un véritable retour aux racines pour la mère et le fils.
Vie dans une yourte, danses et chants mongols et musique électronique du musicien citadin accompagneront la mémoire qui s'enfuit. Dans cet univers enveloppant, l' inexorable sera moins douloureux pour tous les deux.
THE CORD OF LIFE n’est pas, dès le départ, un simple récit filial. Ce que je cherche à explorer, c’est cette question : comment, dans les fractures de l’histoire, dans le silence de la mémoire, dans le déplacement géographique, pouvons-nous encore sentir ce cordon invisible qui nous relie à la génération précédente, à une terre, à une langue ?
Sixue Qiao
Intime voyage en Mongolie, très loin d'un folklore touristique, tendres moments contemplatifs d'une nature et d'un lien retrouvés, le fils, le devoir accompli, pourra retourner en ville empli d'une force nouvelle.
Belle lumière, couleurs froides et fortes rencontres dans ce beau voyage aussi étonnant que qu'universel.
On dirait du Terrence Malik sans la lourdeur christique et le préchi pécha mystique, on dirait en fait.plutôt du Tarkovski....mais qui se rappelle de Tarkovski...
Cord of life, corde de vie, cordon ombilical, le couper c'est aussi accepter la finitude.
Condamner à mort en deux lettres : NÉ.
THE CORD OF LIFE
de Sixue QIAO
Chine, 2025, 96 min
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